La question sur qui dirige le Gabon revient sous plusieurs formes et de manière récurrente au point même d’ébranler certains soutiens du DCP.
Cette question qui divise la classe politique, a été définitivement reléguée aux calandres grecques depuis au moins trois (3) ans et huit (8)mois par le retour définitif du président de la République chef de l’État son excellence Ali Bongo Ondimba au Gabon, le 23 mars 2019, après un court séjour de cinq (5) mois en Arabie saoudite et au Maroc.
Le président de la République au terme de ce mandat de sept ans(7), va solliciter à nouveau les suffrages des Gabonais pour un bail de sept(7) années supplémentaires, conformément à la Constitution gabonaise
Tous ses soutiens présents et à venir doivent se préparer à défendre son bilan et à convaincre in fine, la majorité des électeurs à voter massivement pour lui.
Le Parti démocratique gabonais(PDG) et ses alliés, forts de leur idéal de conservation du pouvoir, préparent leur candidat naturel à remporter brillamment cette élection pour parachever l’œuvre de construction nationale si chère aux Gabonais de toutes les conditions sociales.
Que tous ceux qui attendent le bilan du DCP, par ailleurs président de la République chef de l’État, ne perdent pas patience. Celui-ci sera présenté en temps opportun à l’ensemble des Gabonais dans le moindre détail, avec la pertinence et l’objectivité souhaitées.
Laissons le temps au temps et concentrons nous dans les limites de nos possibilités à relever les nombreux défis qui se posent à nous quotidiennement. C’est précisément à ce niveau que tout le monde nous attend de pied ferme pour que 2023 ne soit pas un 2016 bis.
Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui
