Depuis quelques temps suite à une recrudescence de la criminalité non élucidée, parfois, enregistrée dans la ville de Mouila, dont certains considère de « crimes rituels » en vue de suscité un climat de psychose, l’actuel Ministre du tourisme, Jean-Norbert Diramba serait accusé de commanditaire.

Tout porte donc à croire que le membre du gouvernement serait la victime collatérale d’une épique cabale « politico politique » qui bat son plein gré dans Mouila. Et par la guerre de clans caractéristique à la lutte des égos pour le leadership local que se vouent certains acteurs politiques. Dont l’objectif manifeste vise à nuire à la dignité de la personne de l’ancien maire aujourd’hui siégeant au gouvernement pour avoir répondu positivement à l’appel de la main tendue du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

D’autant plus que certains estimeraient que cela fait partie des stratégies élaborées par ces clans en vue d’écarter Jean-Norbert Diramba du contrôle exclusif de la campagne politique du candidat de la majorité dans la commune de Mouila lors des prochaines élections présidentielles.

A la faveur d’une sortie politique récente dans la localité, Pierre-Claver Maganga Moussavou, candidat auto déclaré à ce scrutin, et dont la côte de politique est en constante dégringolade à Mouila, avait porté à l’encontre du membre du gouvernement des accusations d’une extrême gravité de « commanditaire » de ces crimes.

« Aujourd’hui, j’apprends que les crimes rituels ont recommencé. On sait ceux qui sont à la tête de ces crimes. Je dis à Jean-Norbert Diramba de cesser ces crimes. Je dis à Alfred Nziengui Madoungou de cesser ces crimes rituels », avait lancé sans langue de bois à l’endroit de ses sympathisants celui qui passe déjà pour le futur président élu du Gabon. L’opinion gabonaise reconnaît en l’ancien Vice-président d’Ali Bongo Ondimba cette capacité à vouloir discréditer tout potentiel adversaire de taille et de poigne pour se mettre lui-même en évidence. Mais il est aussi bien vrai que « le flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute ».

Depuis la montée en puissance d’une nouvelle élite politique dans la ville de Mouila, et regroupé autour de Jean-Norbert Diramba, Biendi Maganga Moussavou -le-fils, Privât N’zouba, Serges-Maurice Mabiala et bien d’autres, le natif de Moutassou connait une descente aux enfers, malgré les derniers soupirs d’espoir du candidat du cercle des « zéros pour cent » pour une ultime participation à la prochaine élection présidentielle.

Il n’est pas loin dans le temps où les mêmes accusations de commanditaire de « crimes rituels » avaient été portés à l’encontre du Professeur Léon N’zouba par les mêmes adeptes de la raillerie lorsque l’ancien pensionnaire du « Val-de-Grâce » avait connu une ascension politique dans la ville. Où il donnait du fil à retordre aux politiciens déchu comme Pierre-Claver Maganga Moussavou. La suite on la connait et les auteurs de ces écris relayés à l’époque dans les une certaine presse. Parce que Léon N’zouba avait fini par être blanchi par une décision de justice au grand dam des persiflages politiques caractéristiques à la ville de Mouila.

Thierry Mocktar