Alexandre Barro Chambrier a-t-il décidé d’en finir « politiquement » avec Pierre-Claver Maganga Moussavou chez « lui », après qu’il ait user des moyens anti démocratiques et peu orthodoxe pour l’organisation de son meeting à Mouila ? Dans tous les cas, il est bien vrai que rien ne semble plus aller de bon pied entre les deux compères qui se coulait la « dolce vitæ » dans la perspective de l’échec colectif à venir.

Entre ces « amis » de causes perdues de demain, c’est désormais le désamour. Pourtant, il y’a quelques temps, après leur « triomphale » déculottée reçu lors de la Concertation politique, les deux candidats à l’élection présidence prochaine semblaient déjà affiché une sérénité au sein de la plateforme « Alternance 2023 (?) ». D’où les propos marrant lancé à leur endroit par un leader d’opinion pour traduire l’alliance contre nature entre les leaders du Parti social démocrate (PSD) et celui du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). « Ce n’est pas parce que se mettent ensemble pour faire croire à l’unité du groupe que vous allez pensé qu’ils ont changé », disait-il en son temps. Comme pour dire « laisser le temps faire son affaire ». Aujourd’hui depuis le meeting de Mouila dont Alexandre Barro Chambrier est la cible des allégations de son vis-à-vis, Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’opposition gabonaise, est une fois de plus, dans une parfaite distraction.

En effet, Pierre-Claver Maganga Moussavou accuserait Alexandre Barro Chambrier d’avoir payé la population de Mouila pour assister à son meeting politique qu’il a organisé il y’a quelques jours sur ses terres de la Douya-Onoye d’où est natif le leader du PSD. Un afflux massif de participants qui résulterait de la conséquence dû a des paiements en espèce de 2000 frs CFA par personne. Que se passe-t-il donc dans la tête de Pierre-Claver Maganga Moussavou ? Qui a toujours affirmé dans les réseaux sociaux et autres plateformes médiatiques d’avoir mobiliser de milliers de personnes lors de ses rassemblements politiques à Mouila. Maganga Moussavou serait-il alors réellement en perte de vitesse comme on le dit dans sa « ville », alors que de grosses légumes de l’opposition locale sont en instance de rallier la majorité sous l’impulsion du fils, Biendi Maganga Moussavou ? »
De telles allégations venant du pouvoir, ont aurait dit de cela que c’est de l’acharnement envers les leaders d’opinion. Mais quand cela provient d’un »opposant » en manque de crédibilité dans son terroir, c’est remettre clairement en question la popularité réelle d’Alexandre Barro Chambrier et les méthodes utilisées pour mobiliser la foule lors de ses rassemblements politiques. Alors que l’homme a souvent organisé des réunions à participation modeste faisant ainsi recours à du porte-a-porte pour tenté d’accrocher l’électorat à son discours de baudruche.

D’où les doutes émises par Pierre-Claver Maganga Moussavou, originaire de la localité, qui voit plutôt des pratiques douteuses de corruption sur de personnes vulnérables en milieux rural. L’illusion de popularité créé par Alexandre Barro Chambrier est de loin d’être authentique et sincère. Ce qui soulève d’ailleurs, dans l’opinion, des préoccupations légitimes quant à l’intégrité et a la transparence des moyens de mobilisation utiliser par certains politiciens dans le pays.

Thierry Mocktar