Contraints d’utiliser la voix des rĂ©seaux sociaux pour attirer l’attention du PrĂ©sident de la RĂ©publique, Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, c’est dans une dĂ©claration dĂ©nonçant la situation de licenciement abusif dont ils ont Ă©tĂ© l’objet en 2018, que les deflatĂ©s du Centre Hospitalier Universitaire d’Agondje, compte tenu des difficultĂ©s qui se dressent devant eux, ce sont adressĂ©s au chef de l’État ce jour dans une lettre ouverte. Cette communication fait suite Ă  celle du 13 juin dans les mĂŞmes canaux.

Ci-dessous l’intĂ©gralitĂ© de la dĂ©claration.

Excellence Monsieur le Président de la République

Nous deflatĂ©s de l’ex Centre Hospitalier Universitaire d’ ANGONDJE revenons très respectueusement solliciter auprès de votre haute autoritĂ© votre intervention suite au licenciement abusif dont nous avons Ă©tĂ© l’objet en 2018. En effet , Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique nous sommes contraints d’utiliser la voix des rĂ©seaux sociaux pour vous atteindre compte tenu des difficultĂ©s qui se dressent devant nous par rapport Ă  la voix lĂ©gale . Cette communication fait suite Ă  celle du 13 juin dans les mĂŞmes canaux . Pour rappel le CHUA avait Ă©tĂ© cĂ©dĂ© Ă  la santĂ© militaire . Suite Ă  une RĂ©union bi partite entre l’ancienne Ă©quipe dirigeante et les personnels , il Ă©tait question du maintien du personnel payĂ© sous fonds propres et non de son licenciement . Nous avions Ă©tĂ© surpris sans aucune notification et donc de manière unilatĂ©rale notre licenciement sans que nos droits ne furent payĂ©s Ă  ce jour . Dans le soucis de la prĂ©servation de la paix sociale qui vous est chère , nous avions utilisĂ© les voix lĂ©gales d’oĂą les services de l’inspection du travail qui jugeant ce licenciement abusif avait effectuĂ© le calcul de nos droits . Le dossier transfĂ©rĂ© au tribunal du travail est restĂ© sans suite. Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique nombreux de nos collègues sont dĂ©cĂ©dĂ©s et d’autres croupissent dans une misère indescriptible .Nous puisons notre force et nous fondons nos espoirs dans votre engagement :  » je ne serai heureux que si les gabonais sont heureux  »

Fort de cela , nous restons convaincus que vous n’aviez jamais Ă©tĂ© saisi sur la question .

Nous comptons sur votre magnanimité pour une issue très favorable .

Profonde gratitude et remerciements anticipés

Les deflatĂ©s d’ANGONDJE