Depuis l’annonce de la date des élections tant attendue pour le 26 Août prochain, c’est le branle bas au sein des états majors des partis politiques. Et ce n’est pas le parti au pouvoir, l’omniprésent PDG qui sera indifférent.

Alors que toutes les circonscriptions du parti au pouvoir sont à pieds d’oeuvre sur toute l’étendue du territoire pour préparer ces échéances majeures, le département de NDOLOU, dans la province de la ngounie est à la recherche des meilleurs candidats pouvant le représenter valablement à ce qui pourrait être comme un grand test pour la jeune démocratie gabonaise.

Comme il est toujours le cas en pareilles circonstances, les hommes et les femmes se bousculent pour occuper le devant de la scène politique. L’heure est plus que jamais, pour les militants du parti démocratique gabonais de choisir le meilleur d’entre eux pour les représenter valablement.

les informations récoltées ça et là, font état de ce que les caciques veulent mordicus rempiler au grand dam des militants de bases qui croient enfin que l’heure est venue de rajeunir la classe politique départementale, tel initié par le Distingué camarade dès son accession à la magistrature suprême.

Il est à signaler que depuis 2009, arrivée du Président Ali Bongo Ondimba au pouvoir, la classe politique a subi une mue qui fait du Gabon, un exemple en Afrique.

Pendant que dans la sous région, la jeunesse et les femmes sont aux abois à cause de la confisquation des arcanes du pouvoir par les octogénaires, le Gabon s’est attelé à ouvrir la gestion de la chose publique à ces classes bien représentées de nos pays. Ainsi donc, on enregistre plus de 40 % de femmes et 70% de jeunes, dans les organes décisionnels du pouvoir.

Comment croire donc qu’un Départemental peut se soustraire à cette politique ambitieuse et representative du numéro un du pays, et du parti?

Dans cette logique des noms se dégagent, animés par cette impulsion du Président national du parti pour représenter valablement le parti dans tous les compartiments du département.

Maryse Mariam MATSANGA MAYILA epse ISSELMOU. Depuis son arrivée au sénat, cette dame n’a jamais raté aucune occasion pour être auprès des siens. Ses actions dans le département sont multiples et toute la population le dit à tous ceux qui veulent l’entendre. Conduire une liste au municipal ne serait qu’une continuité de ce qu’elle sait faire depuis qu’elle parle au noms des populations. Sa confirmation a cette noble ambition ne sera qu’une autre motivation pour des combats a venir.

Jean KOUMBI GUIYEDI. Cet ancien secrétaire général du ministère du pétrole, grande élite et donateur du parti dans le departement. Après avoir été longtemps au service des autres pendant de nombreuses années, il est logique qu’il ait enfin un rôle affiché au niveau national pour servir valablement son pays au moment où celui-ci a besoin de toutes ses intelligences pour relever les défis.

Aimé MATSOUPA. Ce militant de base sur qui se repose l’enrôlement d’un grand nombres de militants sur les listes électorales, sera un candidat idéal pour conduire la liste du département.

Thierry Martial MOUBOUKOUNOU. Candidat au 2eme siège n’est plus à présenter. Il est le pont entre l’ancienne et la nouvellegénération. Militant de base, Il a été de tous les combats depuis 1996, où, très jeune, alors que Maître Pierre AGONDJO AKAWE, de célèbre mémoire, était tout feu tout flamme, il a eu le courage de l’affronter au 3eme Arrondissement de la commune Port Gentil. Revenu dans son Mandji natal, il va être un grand soutien à Charles MANGOUKA de 1997 à 2001. il va se positionner derrière André Jules MADINGOU pendant tout son séjour au conseil départemental de Ndoulou. Aujourd’hui il est secrétaire parlementaire de la vénérable sénatrice Maryse Mariane MATSANGA.

Au niveau national, en février 2016 il a battu campagne pour le Président Ali Bongo Ondimba dans la province de l’estuaire, notamment dans le collectif des jeunes qui organisa pour la toute première fois un meeting pour le Président Candidat au quartier cocotier, une toute première en somme.

En définitive, le Gabon est à la croisée des chemins. Le Président de la République a tracé les sillons d’un Gabon qui gagne avec tous. Il revient donc aux responsables locaux du parti de sortir des anciens concepts qui ont souvent porter préjudice à ce dernier en lui donnant des hommes nouveaux , reconnus par la base et susceptibles d’apporter une autre manière de faire la politique. Le faire dans cette voie, sera une façon d’impulser une nouvelle dynamique au développement du département.

Capoel OYE