Dans le cadre de l’atténuation du conflit Homme-Éléphants (CHE), le ministère des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, avec l’appui technique de l’organisation internationale Space for Giants (SFG), poursuit l’installation des clôtures électriques sur toute l’étendue du territoire national conformément aux recommandations formulées lors des assises nationales sur la gestion du conflit homme-éléphant.

Le Gabon est déterminé à résoudre le conflit Homme-Éléphants (CHE) et à préserver ses écosystèmes forestiers. Dans cet optique, gace à la vision avant-gardiste d’ Ali Bongo Ondimba, 251 barrières électriques ont été installées en 1 an pour atténuer l’impact du Conflit Homme/Éléphant.

De mars 2022 à juin 2023, ce sont 251 clôtures électriques mobiles qui ont été installées, dont plus de 2 388 personnes bénéficient à ce jour. Une évaluation socio-économique menée par SFG relève un taux de satisfaction très élevé au sein des populations locales. En effet, SFG, partenaire technique, accompagne le ministère des Eaux et Forêts dans la gestion et le suivi des bénéficiaires pré-identifiés pour l’utilisation et l’entretien des clôtures, la formation des agents sur le terrain et, l’évaluation de la performance des clôtures.

Les clôtures électriques constituent une solution immédiate et efficace pour réduire les dévastations des cultures par les éléphants. Au Gabon, deux types de clôtures électriques sont installées : les clôtures électriques à haute spécification dédiées aux activités commerciales (agriculture commerciale), et les clôtures électriques mobiles dédiées à des fins d’exploitations agricoles familiale (agriculture de subsistance). Elles permettent toutes les deux de repousser les éléphants à travers une décharge électrique émise lorsque l’animal est en contact avec les fils électrifiés.

Cette méthode, inspirée par des modèles d’expériences kényanes réussies, est un dispositif en forme d’enclos qui encercle un périmètre bien déterminé. L’impulsion électrique est délivrée en courtes rafales, créant un choc lorsque le pachyderme touche le fil. Ce choc ne représente pas de risque vital pour l’animal, mais il est suffisamment désagréable et dissuasif pour empêcher le franchissement d’une clôture. Ainsi, une clôture électrique est à la fois une barrière physique et une barrière psychologique.

Les clôtures électriques mobiles garantissent le développement économique et social des communautés locales, et participent également à la conservation des éléphants de forêts d’Afrique dont le Gabon abrite plus de la moitié de la population y afférente (soit 75% de la dernière population d’éléphants d’Afrique et dont la survie est essentielle pour préserver les écosystèmes forestiers). Toutefois, l’efficacité et la durée desdites clôtures dépendent de leur entretien, notamment le maintien de la propreté autour des plantations (le débroussaillage.