Au Gabon, un enregistrement audio diffusé sur les réseaux sociaux provoque une onde d’indignation, révélant une conversation compromettante. Un véritable retournement de situation qui secoue l’actualité gabonaise, depuis sa diffusion, le 21 août 2023.

Le journaliste en question s’est plaint de faire l’objet de menaces de mort pour avoir rendu public la conversation des deux acteurs politiques gabonais,
Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier candidat à l’élection présidentielle du 26 août prochain, qui semblent envisager prendre le pouvoir par la force au soir du 26 août prochain à tout les prix.

Joël Tatou, courageux correspondant de l’AFP, se retrouve au cœur d’un scandale révélateur. Ce mercredi 23 août, après avoir révélé l’existence dudit complot ourdi par les candidats de l’opposition, Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier, qui d’après l’enregistrement audio du journaliste, s’apprêtaient à prendre le pouvoir par la force avec le soutient de la France, le journaliste correspondant de l’Agence France Presse (AFP) au Gabon, Joël Tatou aurait reçu des menaces de la part des concernés. Pour le moment il est sous surveillance policière, apprend-on.

Le journaliste a confirmé l’authenticité de la bande audio et les circonstances de sa production. Dans son témoignage, Joël Tatou affirme qu’il a simplement voulu éviter des catastrophes mortelles au Gabon dans le contexte des élections générales en cours dans le pays.

Malgré les démentis, le procureur de la République a lancé une enquête approfondie. Joël Tatou, devenu malgré lui le héros de cette saga, a bravé les menaces de mort pour divulguer les détails de sa captation de cette conversation incriminante.