Reconnu pour son intégrité, son sens de l’honneur, et sa loyauté envers la patrie, le procureur de la République du Gabon, André Patrick Roponat, est au centre d’une campagne de déstabilisation visant à ternir son image.

C’est ce qui ressort des allégations de détournement de devises saisies lors de l’arrestation de Yan Ghislain Ngoulou le 30 août 2023 proférées à son encontre, mettant en péril son intégrité et sa réputation.

En effet, depuis quelques jours circule sur la toile et dans certains journaux acquis à la cause, des informations montées de toutes pièces, dont la finalité pour les commenditaires serait de nuire à la personne de André Patrick Roponat, Procureur de la République. Une cabale qui remet ainsi l’intégrité de la Justice en question.

Conformément à l’article 194 du Code de la Communication, les individus impliqués dans cette campagne de dénigrement risquent des amendes allant de 1 000 000 à 10 000 000 de francs CFA pour toute infraction liée à la communication écrite, audiovisuelle, numérique et cinématographique. La question qui se pose maintenant est de savoir si les auteurs de cette cabale répondront de leurs actes devant la justice.

Les auteurs de cette campagne de diffamation s’exposeraient à une série d’infractions, notamment l’outrage envers un dépositaire de l’autorité, l’outrage à magistrat, et la diffamation, en vertu des articles 157, 158, 161, 283 et 284 du Code Pénal. De plus, ils sont susceptibles de violer plusieurs dispositions du Code de la Communication, notamment l’obligation de relater les faits avec exactitude, l’interdiction de diffuser des informations non vérifiées, et la calomnie.

Sachant que la liberté d’expression ne saurait se confondre avec la diffamation, les auteurs de cette cabale contre le procureur de la République risquent des sanctions draconiennes.

En plus l’éthique journalistique aurait dû inciter les enquêteurs à se rapprocher du procureur pour éclaircir la situation des devises saisies : sont-elles sous scellé ou ont-elles été placées dans un compte séquestre, conformément aux déclarations du président de la Transition ?

Nous y reviendrons !