Suite aux nominations aux deux chambres du parlement, plusieurs compatriotes sur les réseaux sociaux se sont manifestés par des critiques acerbes contre les autorités de la Transition appelant à un soulèvement massif, démontrant ainsi un manque d’objectivité. Dans un point de presse, Rodrigue Maïssa Nkoma, président de l’association les soldats de la Paix a livré  un message soutenant le CTRI et rappelé à tous l’essentiel de la vision globale conduite par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).

“La Transition n’est qu’à un mois, il y a encore le bénéfice du doute. Et nous devons nous rappeler que nous sommes encore sous le coup de la sanction de la communauté internationale: l’Union africaine et la CEEAC. Le président de la Transition multiplie les déplacements afin d’expliquer les raisons qui ont conduit à ce que nous appelons coup de libération, le coup de force patriotique de nos forces de défense et de sécurité”, a expliqué Rodrigue MaissaNkoma, président de la plateforme suscitée.

Cette Transition concerne tout le monde. On n’est pas obligé d’être tous à l’Assemblée nationale, au Sénat ou même au gouvernement pour participer au bon déroulement de la Transition”, a-t-il poursuivi.

Pour les Soldats de la paix, il était donc opportun de procéder à un bref rappel des fondamentaux: La paix. Il s’agit, pour les acteurs de cette plateforme, d’œuvrer ensemble pour la construction d’un projet de développement commun.

Sans la paix, il n’y a rien qui peut se faire. Il faut accorder du temps au CTRI. Je l’ai dit lors de mon interview dans une radio internationale : les militaires agissent par stratégie. Là, nous n’avons qu’une partie de la stratégie. Il nous faut laisser laisser tout ceci aller à son terme”, a martelé Rodrigue Maissa Nkoma.

Un appel que l’Association des soldats de la paix a tenu à fustiger, jugeant trop tôt ces exigences formulées à l’endroit des autorités de la Transition, qui ne sont qu’à 1 mois de leur coup de libération.