Serait- ce un abus de langage que d’affirmer que Brice Clotaire Oligui Nguema , président gabonais de la Transition, a été la vedette du sommet sur l’environnement récemment tenu à Brazzaville au Congo ?

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Cet adage populaire s’est, peut- on dire, révélé vrai lorsqu’ au petit matin du 30 août 2023, les Forces de Défense et de Sécurité ont, avec à leur tête le général Brice Clotaire Oligui Nguema, décidé de rompre avec l’immobilisme qui condamnait les Gabonais, admettre que le pouvoir était confisqué par les membres d’un clan et que le fatalisme était la loi qui régissait leur existence.

Enfant nourri de la sève de ses ancêtres et de ceux qui ont conduit ses pas, le chef de l’État gabonais que beaucoup n’attendaient pas si tôt à ce niveau est arrivé, il y’a quelques jours dans la capitale congolaise dans le cadre d’un sommet sur l’environnement au cours duquel il était question, comme bien avant, d’adopter une vision commune et de devant des représentants de la communauté internationale, situer et rappeler la situation du Gabon face à la menace planétaire se traduisant par ce que l’on qualifie par l’expression « changements climatiques ». L’on sait que le Gabon fait partie des pays du Bassin du Congo, un espace géographique qui, avec l’Amazonie en Amérique du Sud, constitue l’un des poumons de l’humanité en ce qu’il est un réservoir d’oxygène dont on mesure l’utilité dans la préservation des vies.

Le rendez- vous de Brazzaville est, au- delà de tout, un rendez- vous avec l’histoire au vu des engagements du Gabon à travers ses politiques liées aux questions environnementales qui se sont par exemple traduites par l’instauration de 13 parcs nationaux et par une gestion harmonieuse des forêts pour faire profiter de ce « don de Dieu » à l’Humanité, une expression du général Brice Clotaire Oligui Nguema qui a soulevé une salve d’applaudissements lors de la récente réunion de Brazzaville. Au cours de laquelle, le président gabonais de la Transition n’a pas manqué de faire comprendre aux enfants de tous les pays qu’ils ont plus que jamais intérêt de conjuguer leurs efforts car le péril qui les guette, les guette tous sans exception (au même titre que le terrorisme). Embrayage sur le sujet, le président gabonais a invité à renoncer à l’égoïsme qui est hélas l’une des tares assez souvent entretenues dans nos sociétés.
Ce que l’on a pu remarquer, ce sont les ovations au discours de ce jeune chef d’État porteur d’espoir dans un contexte de décridibilisation de l’autorité politique consécutive à un manque d’uniformisation du discours et de l’acte, qui a pour principale conséquence le retard dans le développement des pays et l’amélioration des conditions de vie des populations. Propos sensibilisateur intégrant un vision nouvelle qui impose le recours à de nouveaux paradigmes et invité les peuples de la Globe Sphère s’interroger sur ce qu’ils seraient sans les autres et ce qu’ils deviendraient sans une mobilisation pour un équilibre mondial, comme si l’on revenait au « Contrat social » de Jean- Jacques Rousseau !

L’exercice auquel vient de se livrer le général Brice Clotaire Oligui Nguema pour salutaire qu’il est, devrait servir comme élément de réflexion à l’humanité tout entière qui a tant besoin aujourd’ hui plus qu’hier de se ressaisir, nonobstant les appétits des uns et des autres, pour rendre la planète plus vivable.