Commencé le 02 avril dernier à Libreville, le Dialogue National Inclusif a pris fin le 30 avril par la remise du rapport des conclusions des travaux au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clautaire Oligui Nguema.

Selon le Président de la Commission Politique, Noël Bertrand Boundzanga, les conclusions des travaux de ce dialogue ont abouti à une note de satisfaction générale. Les commissions ont travaillé et ont rendu les conclusions de leurs travaux, il appartient aux gabonais de juger de la validité, de la pertinence et de la non pertinence de ce que les Commissaires ont eu à suggérer.

 » 38.140 contributions envoyées par les gabonais ont été prises en compte. Certains parmi eux vont être déçu de ce qu’ils ont proposé qui n’ont pas été retenus, d’autres par contre seront satisfaites de leurs propositions qui ont été prises en compte. Celà fait partie des discussions et des débats, maintenant il faudrait qu’au _ delà des contentement et des mécontentements liés à des propositions que chacun fait, il faut qu’il y ait une ligne qui concentre des individus des options et des propositions, » a t _ il déclaré, tout en précisant qu’à un moment donné de l’histoire, il faut que les gens s’accordent sur des choses qui paraissent essentielles, parce que la démocratie consiste à faire parler tout le monde.

Si on n’arrive pas à tomber d’accord, a t _ il souligné, on continuera à organiser des dialogues, à se plaindre dans les quartiers et le Gabon n’avancera pas.

Noël Bertrand Boundzanga pense que les gabonais veulent deux choses : le bien _ été ensemble (être bien soigné, bien logé, se nourrir normalement et bien éduquer ses enfants); une autre chose c’est la liberté, la souveraineté, notamment la certitude que les gens qui nous dirigent sont des gens que nous avons choisi.

 » Demain il y aura un référendum, en suite une élection présidentielle, il faut que le Président de la Transition, tous les organes de la Transition et tous les citoyens se sentent impliqués et qu’au lieu de rentrer les petites manigances de positionnement des uns et des autres, qu’ils se disent plutôt que nous avons eu le 30 août 2023 une opportunité, il faut que le Gabon soit un pays démocratique où l’alternance nous permet de régler les problémes du pays, » a t _ il conclu.

JCB