En appelant à baptiser le 30 août 2023 journée de la refondation lors de son discours de présentation de voeux au Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, Jean François Ndongou, le Président PDGISTE de l’assemblée nationale, a commis la plus grande bévue de sa vie; en voici les preuves.

Premièrement il remet en cause l’acte de libération posé par les forces de défense et de sécurité du Gabon, ce qui ressemble à une remise en cause ou à un reniement en direct et devant les membres du CTRI. Si ce n’est pas une stratégie de sabotage, comment peut-on qualifier un tel affront?
Jean François Ndongou et les caciques du PDG ont ourdi un plan de retour au pouvoir, c’est clair.

Deuxièmement, Jean François Ndongou a prémédité de stopper l’enthousiasme du peuple gabonais libéré de la prison et de l’esclavage dans lesquels le pouvoir Bongo-PDG l’avait enfermé et soumis. Une telle proposition, qui remet en cause la réalité du 30 août 2023 ressemble à un casus-belli, bref, à une déclaration de guerre contre le peuple gabonais.

En effet, le 30 août 2023 ne marque ni la refondation de l’État, ni pour l’instant la restauration des institutions qui, elle, reste un objectif et se prépare. Pourquoi Jean François Ndongou veut-il alors voler la joie des gabonais?
Comme l’avait dit Martine Aubry à François Hollande, il y a un flou; et quand il y a un flou, il y a un loup.

En rappel, la restauration des institutions est un processus qui vise à renforcer et à réparer les institutions existantes du pays, en les rendant plus efficaces, transparentes et responsables. Cette approche se concentre sur l’amélioration des institutions actuelles, en éliminant les dysfonctionnements, les problèmes de corruption et les failles dans leur structure, afin qu’elles puissent jouer leur rôle normal et assurer la gouvernance et le développement du pays.

L’objectif des libérateurs est donc pertinent, premier critère de l’évaluation des politiques publiques. C’est un projet qui prend bien en compte le contexte et l’état dans lequel Ndongou et sa clique ont laissé le Gabon.
Sans forcément rejeter la refondation de l’État, le moment est mal choisi pour l’évoquer.

Comment un Président de l’Assemblée nationale, fut-il nommé, peut se fourvoyer autant ?
La réalité c’est que les PDGISTES de l’assemblée nationale préparent un coup.
Le peuple ne se laissera pas faire.
Une personne averti en vaut deux.
Bonne journée.

Petit Lambert Ovono Évaluateur Certifié des politiques Publiques, Président de Sogeval