L’exploitation du minerai de fer de BELINGA suscite de nombreuses attentes des populations communautaires et même de toute la province et du pays tout entier en réponse à leurs besoins.

C’est en vue de trouver des solutions à ce problème qu’a été créée l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) dont le secrétariat international est à Oslo en Norvège.
L’lTIE est une initiative qui vise à renforcer, dans les pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières, la bonne gouvernance des revenus publics issus de leurs extractions.

Le Gabon a rejoint l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) en 2007, mais a perdu son statut de membre en 2013 sous le pouvoir déchu d’Ali Bongo. Il a de nouveau adhéré en octobre 2021 sur conseil des Bailleurs de Fonds internationaux.

En tant que pays adhérent à l’ITIE, le Gabon doit mettre en oeuvre la Norme ITIE qui contient des exigences parmi lesquelles la divulgation des Contrats signés avec les Sociétés pétrolières, gazières et minières opérant sur son territoire, car les revenus issus de ces ressources naturelles doivent contribuer au développement du pays et naturellement répondre aux attentes des populations vivant autour et à proximité des sites d’exploitation de ces ressources.

Les revendications formulées par les ressortissants des sites de Belinga ne sont donc que légitimes, même si on peut déplorer l’exploitation politicienne actuelle de ce sujet.
Dans tous les cas, selon la Norme 2023 de l’ITIE, le Gabon a l’obligation de divulguer tous les contrats signés depuis 2021 ainsi que les parts de l’État gabonais dans ces contrats. Ces informations doivent faire partie du rapport ITIE Gabon 2022 et suivants.

Que les populations de Belinga se rassurent, le Contrat entre l’État gabonais et Ivindo Iron sera dévoilé par ITIE GABON, et s’il y a corruption, les malfrats répondront de leurs actes, et les populations seront protégées.
Le Président de la Transition est un homme de parole, les coupables seront poursuivis.

Qui vivra, verra. Par petit Lambert Ovono Évaluateur Certifié des politiques Publiques, membre de l’itie-Gabon en charge de la Gouvernance