Depuis qu’il a pris les fonctions de Directeur général du Budget et des Finances Publiques(DGBFIP), Aurélien Marcel Mintsa mi Nguema est sous les feux des projecteurs et fait désormais régulièrement l’objet des choux gras dans différentes rédactions et autres réseaux sociaux. Ici pour dénoncer le caractère dispendieux de ses déplacements, là pour critiquer ses largesses vis-à-vis des populations, un peu plus loin, certains condamnent son supposé affranchissement de sa hiérarchie. Des dénonciations qui ont pour socle principal, les liens étroits de parentés entre le président de la République, chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, et le DG du Budget et des Finances , Aurélien Marcel Mintsa mi Nguema.

Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguema œuvre inlassablement pour transformer la gestion financière du pays, longtemps caractérisée par un manque de rigueur.

Que reproche t-on finalement au nouveau Directeur du Budget et des Comptes Publiques au point où toute action posée par ce dernier est toujours prise sous un prisme négatif ? Ce dernier est-il victime du délit de patronyme du fait qu’il soit le frère du Président de la République ? C’est le moins qu’on puisse dire, au regard de l’acharnement dont est victime le patron de la DGBFIP.
Même si certains trouvent à redire sur les différentes descentes sur le terrain d’Aurélien Marcel Mintsa mi Nguema et ses imposantes délégations pour le suivi et le contrôle des différents projets et chantiers engagés par les plus hautes autorités, la vérité est que ces missions rentrent dans ses prérogatives. Et c’est lui, et lui seul qui devrait le moment, venu rendra compte .

Sur le caractère jugé onéreux de ses sorties, il faut tout de même les relativiser. Sont-elles prises totalement en charge par le budget de l’Etat ? Le fait de voir le DGBFIP descendre d’un Jet privé signifie t’il que cette dépense est supportée par le contribuable gabonais ? Les contingences de calendrier ne peuvent-elles pas amener le Directeur général du Budget à se donner le luxe de prendre un jet privé pour une mission importante ? Toutes ces questions et biens d’autres devraient amener ceux qui sont promptes à jeter l’opprobre au DG à prendre du recul. D’ailleurs, nul ne peut dire avec précisions le coût et les contours de ces déplacements.
Sur le caractère ostentatoires de ses rencontres avec les populations ,qui prennent la tournure des meetings populaires, l’on ne pourrait vouloir une chose et son contraire. Et c’est feu Omar Bongo Ondimba qui le disait en son temps : « lorsque qu’un Gabonais revient de la chasse, c’est tout le village qui se partage le gibier ». Et ce caractère d’hospitalité reconnue même avant sa promotion au poste de Directeur général qu’Aurélien Mintsa mi Nguema, continue de manifester dans la droite de ligne de la vision du Chef de l’Etat. Pour un proche d’Aurélien Marcel Mintsa mi Nguema , « ce garçon est généreux et humble dans l’âme depuis son jeune âge . Il a toujours donné sans compter aussi bien pour les siens que pour son entourage. C’est pas aujourd’hui qu’il deviendra insensible et orgueilleux . Bien au contraire, il partage le peu qu’il a avec son entourage et je ne voie pas pourquoi ça irrite certains, tant qu’il ne touche pas aux fonds publics . On ne comprend plus finalement ce que les gens veulent», s’est-il exclamé.
En effet, que diraient les pourfendeurs du Directeur général du Budget, si ce dernier arrivait dans certaines localités et retournait comme il est venu ? Entre la magnanimité envers les populations gabonaises et la cupidité reconnue chez certains Hauts cadres de la République, il faut choisir.

En ouvrant sa bourse, un peu mieux garnie pour venir en aide aux siens, Aurélien Marcel Mintsa mi Nguema applique à sa manière la politique du Chef de l’Etat en matière de solidarité.
Loin d’encourager la gabegie des Finances Publiques et la dilapidation des ressources de l’Etat, il faut plutôt féliciter ceux des Hauts cadres de l’administration qui apportent un soutien, aussi modeste soit-il à la population qui ne demande pas plus que ça. Ce qui n’est que logique.
Quoiqu’on dise, un Directeur général du Budget est reconnu comme un Haut cadre de l’administration qui est à l’abri du besoin. Il peut se taper le luxe de s’affréter un jet à ses frais et de distribuer quelques billets de banques lors de ses passages dans différentes sorties. Si ces différentes actions de générosité gênent certains, c’est que la logique n’existe plus en politique.

Malheureusement, certains donneurs de leçons, adeptes du ‘’tout pour eux et rien pour les autres’’ et reconnus pour leur cupidité légendaire, s’érigent en donneurs de leçons. Simplement le monde à l’envers.