La femme, maillon important dans la vie, ne peut rester sur le bas-côté du mouvement progressiste visible partout à travers le monde. Pour l’avoir compris que les femmes gabonaises se donnent tous les moyens, pour ne pas être quantité négligeable. Elles ont leur mot à dire dans la marche du pays.

Pour ce faire, en pleine ère de la Transition, dans le processus du renforcement et la participation des femmes dans la promotion de la paix et de la sécurité, afin de coller avec les engagements internationaux et africains de la prise en compte dans la prise de décision, le vendredi 9 février dernier, une grande cérémonie, a eu lieu, à Libreville, avec pour point d’orgue : la mise en place du Réseau National des Femmes Médiatrices de Paix.

Plusieurs hautes personnalités y ont pris part, entre autres : le Médiateur de la République Gabonaise, des représentants des ministères de la Réforme des institutions, de la Justice, de l’Intérieur et de la Sécurité. Mesdames me Elisabeth Ngoua Mbina et Pépecy Ogouliguendé ont été respectivement installées en tant que Présidente du Réseau National des Femmes Médiatrices de Paix et Présidente du Comité des Sages.

La paix n’étant pas une vue de l’esprit ou un slogan de campagne, alors que leur nombre au sein de la population gabonaise est de l’ordre 52%, dans le mouvement de consolidation de la paix, jusque-là leur représentativité est minime. Mais, prenant conscience de leur place dans le cadre de la prévention des conflits, les femmes se sont engagées, via les plateformes Gabon Groupe Résolution 1325 et Challenge Démocratie au Féminin, pour former près d’une centaine des femmes, dans les techniques de médiation et de gestion des conflits.

Une formation qui tombe à propos pour ces femmes. Le Gabon étant dans une période exceptionnelle, depuis le « coup de libération » du 30 août 2023, pour lequel, dans la transition politique, menée par le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et ses frères d’armes, le maintien et la consolidation de la paix ont un caractère capital. A ce titre, les femmes doivent participer activement dans ce nouveau rôle qui est le leur. Elles doivent assurer et assumer leur fonction de médiatrices communautaires, afin de garantir la stabilité et la cohésion sociale sous l’ère de la Transition.

Avec ce Réseau, les femmes peuvent se satisfaire. Non seulement, celui-ci participera au renforcement de leurs capacités dans la médiation communautaire, mais aussi, une étape importante pour elles (les femmes, ndlr) de participer activement à la consolidation de la paix dans le pays.

Kevin-aymard Lelengui