En ce 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse, la « Maison Georges Rawiri » de Libreville a été le théâtre d’annonces majeures quant à l’avenir de la communication au Gabon. En présence de personnalités éminentes telles que la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, le représentant résidant de l’Unesco au Gabon, Eric Volibi, ainsi que d’autres acteurs clés du paysage médiatique, une vision audacieuse pour l’avenir a été dévoilée.

Madame Laurence Ndong a captivé l’auditoire en annonçant des réformes ambitieuses, affirmant que le Code de la Communication ainsi que le Statut particulier du communicateur seront révisés avant la fin de l’année 2024. Cette décision marque un tournant crucial dans l’histoire de la communication gabonaise, témoignant de l’engagement du gouvernement à moderniser et à renforcer le secteur médiatique du pays.

L’annonce de la création de la « Maison de la presse » du Gabon a également suscité un vif intérêt parmi les participants. Cette initiative promet de fournir un espace dédié où les médias pourront se réunir, échanger des idées et collaborer pour promouvoir une presse libre et éthique.

En outre, les intervenants ont unanimement salué le rôle crucial des journalistes dans la protection de l’écosystème environnemental et de la biodiversité. Ils ont appelé à une mobilisation accrue des médias pour sensibiliser le public à ces enjeux vitaux et pour promouvoir des actions concrètes en faveur de la préservation de l’environnement.

Ces annonces marquent le début d’une nouvelle ère pour les médias au Gabon, caractérisée par des réformes audacieuses et une collaboration renforcée entre le gouvernement, les médias et la société civile. Alors que le pays s’engage vers un avenir plus prometteur et plus démocratique, la liberté de la presse continue de jouer un rôle essentiel dans la consolidation de la démocratie et dans la promotion du progrès socio-économique.