En droite pour atteindre l’insuffisance alimentaire, et ne plus dépendre de l’extérieur, avec des dépenses atteignant presque de 500 milliards de nos francs, en produits alimentaires, sous l’impulsion du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), les autorités actuelles multiplient toutes les stratégies, pour combattre la dépendance alimentaire.

La dernière en date, « la semaine de l’aquaculture commerciale durable en Afrique » avec ce partenaire traditionnel, la FAO, qui a débuté le 20 juin dernier et qui s’étire jusqu’à ce mardi 25 du mois courant, est parmi ces stratégies développées, pour lutter contre l’insuffisance alimentaire. La FAO, apportant son expertise dans ce secteur de l’aquaculture, l’Etat gabonais n’est pas en reste, d’autant que c’est lui qui met en branle tous les mécanismes, pour y arriver.

C’est dans cette optique que, lors de l’ouverture de cette semaine, le gouvernement était présent à ces assises, par le biais du Directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Jonathan Ignoumba empêché. Devant un aéropage d’invités et de participants, et du représentant résident de la FAO au Gabon, Lionel Kinadjian, le Directeur de Cabinet, représentant le ministre a déclaré : « (…). En plus de la pêche de capture qui conserve son importance et fournit des produits halieutiques pour l’alimentation, l’aquaculture joue désormais un rôle fondamental dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle est essentiellement portée par l’aquaculture qui représente en 2020 près de la moitié (52%) de la production totale qui s’établit autour de 185,4 millions de tonnes ».

Une raison évidente pour le membre du gouvernement de rappeler que cette activité étant en « plein essor » sur le continent noir, eu égard à la « production de l’aquaculture en Afrique représente environ 6,6 millions de tonnes soit un peu plus de 7% de la production mondiale, celle de l’Afrique centrale que 0,25% de la production africaine ».

« Les contraintes traditionnellement identifiées qui freinent le développement de l’aquaculture en Afrique en général, et au Gabon en particulier sont multiformes et elles ont été clairement identifiées dans les documents de politiques publiques de nos différents Etats… », a indiqué le Directeur de Cabinet, représentant le ministre empêché. Lequel a poursuivi que tout est en train d’être fait pour davantage développer ce secteur, en ces termes : « (…). C’est pourquoi, conscient des enjeux liés au développement de ce secteur d’activité, les nouvelles autorités du Gabon, en tête desquelles, le président de la Transition, président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT), comptent s’appuyer sur le secteur de pêche et aquacole pour diversifier l’économie en promouvant une croissance économique inclusive et durable fondée aussi bien sur les hydrocarbures que sur les secteurs de l’économie verte à forte valeur ajoutée notamment les productions aquacoles… ».

Kevine-aymard Lelengui