Le 30 juillet 2024 restera une date marquante dans l’histoire de la médecine ivoirienne. Ettien Aka Guy Charles Marcel, un jeune prodige de 21 ans, a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en médecine, devenant ainsi le plus jeune médecin de Côte d’Ivoire.
À 21 ans, Guy Charles devient le plus jeune médecin de Côte d’Ivoire
Né le 12 décembre 2002 à Cocody, Guy Charles a dès son plus jeune âge montré des aptitudes intellectuelles exceptionnelles. À seulement 4 ans, il fait ses premiers pas à l’école primaire, où son parcours académique a été marqué par une progression fulgurante. À 6 ans, après avoir obtenu la moyenne impressionnante de 9,99/10 en CE1, il est soumis à un test de niveau qui lui permet de sauter directement en classe de CM1.
Les exploits scolaires de Guy Charles ne s’arrêtent pas là. À 7 ans, il réussit l’examen d’entrée en 6e en candidat libre, devenant l’un des plus jeunes élèves à intégrer le collège. Son parcours au secondaire se déroule sans accroc, avec une constance remarquable : être premier de la classe, sauf en troisième.
En terminale à 14 ans, Guy Charles passe son baccalauréat avec succès et s’inscrit en tronc commun pour entamer des études de médecine. Au cours de ses sept années à la faculté de médecine, il continue d’exceller, ne redoublant aucun niveau et n’ayant jamais besoin de session de rattrapage. En sixième année, il réussit le concours d’internat avec un rang élogieux, devenant à un mois de ses 21 ans, le plus jeune interne des hôpitaux de Côte d’Ivoire.
L’apothéose de ce parcours extraordinaire a été atteinte le 30 juillet 2024, jour où Guy Charles a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en médecine, inscrivant son nom dans les annales comme le plus jeune médecin du pays.
À 21 ans, ce jeune prodige incarne l’excellence et le dévouement. Son parcours exceptionnel est une source d’inspiration pour toute une génération et un exemple éclatant du potentiel des jeunes ivoiriens. La Côte d’Ivoire célèbre aujourd’hui l’un de ses plus brillants esprits, avec la certitude que l’avenir de la médecine nationale est entre de bonnes mains.
Joy Kengue, notre correspondante en Côte d’Ivoire
