Le Deportivo Tigres F.C., sous la conduite de l’attaquant gabonais Killian Obatiegué, traverse une période délicate en championnat. La presse bolivienne n’a pas tardé à exprimer son scepticisme après le troisième match nul consécutif de l’équipe, qui a partagé les points (1-1) face à Ururo Royal. Ce résultat, loin de rassurer, plonge le club dans la partie la plus relevée du classement, soulevant de nombreuses interrogations sur la qualité de son jeu.

Malgré un recrutement estival prometteur, les débuts du Deportivo Tigres F.C. en championnat n’ont pas été à la hauteur des attentes. Avec seulement un point obtenu lors de ce déplacement crucial sur la pelouse d’un concurrent direct, Ururo Royal, les performances comptables de l’équipe restent préoccupantes. Cette situation inquiète d’autant plus que d’autres favoris comme Arauco Prado et Santo Domingo connaissent également des difficultés à trouver leur rythme.

Sur le terrain, rien ne semble s’améliorer pour le Deportivo Tigres F.C. En dépit de ses efforts, l’équipe ne parvient pas à concrétiser ses occasions et semble démunie face à la pression. Ce nouveau match nul n’a fait qu’amplifier les inquiétudes sur la capacité du club à se hisser parmi l’élite. L’inefficacité de l’attaque, symbolisée par le silence prolongé de Killian Obatiegué devant les buts – une disette qui dure désormais depuis quatre rencontres – est particulièrement pointée du doigt.

La déception est palpable, tant chez les supporters que chez les observateurs. Le Deportivo Tigres F.C. reste invaincu, certes, mais son incapacité à s’imposer commence à peser lourd. Les critiques affluent, en Bolivie comme en France, où la prestation en demi-teinte d’Obatiegué a également été remarquée.

Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour l’équipe. Des ajustements rapides s’imposent si le club veut éviter de plonger dans une spirale négative et espérer offrir à ses fans une saison à la hauteur des attentes suscitées par son recrutement ambitieux.

Par Landry Mbina