Ils n’ont pas tergiversé, les adhérents des régies financières et des administrations assimilées pour déclencher leur grève générale illimitée pendant six (6) jours renouvelable, à la suite de leur assemblée générale de leur intersyndicale, tenue le lundi 3 juillet. Ils ne reprendront le chemin du travail qu’au paiement de leur prime de performance budgétaire (PPB).

La colère est à nouveau montée à cause donc des arriérés de la PPB et de la PS 2020-2021. Il y a aussi l’ouverture d’un dialogue inclusif réclamé entre l’intersyndicale desdites régies financières et administrations assimilées et le gouvernement. La grève générale illimitée déclenchée pour six jours ne sera pas sans conséquences pour les départements ministériels du Budget et de l’Economie. Même les bureaux déconcentrés de ces régies se trouvant dans l’hinterland du pays sont concernés par cette grève générale.

Les grévistes, pour éviter que certains ne jouent au malin avec d’autres, ont même prévu un piquet de grève avec rotation dans chaque ministère concerné par ce mouvement d’humeur. L’intersyndicale insiste que tous agents des ministères susmentionnés de se mobiliser autour de cette grève, histoire de faire en sorte que le gouvernement cède. Il n’y a que cette épreuve de force d’amener le gouvernement à s’asseoir autour d’une table avec les partenaires sociaux, afin de trouver des solutions aux problèmes posés.

Le gouvernement ne pourra pas faire la sourde d’oreille, sachant l’importance et l’apport des régies financières et administrations assimilées dans le budget de l’Etat. Six jours d’arrêt de travail dans lesdites régies et consorts, c’est un sacré pactole qui va manquer aux caisses de l’Etat.

Kevin-aymard Lelengui