Dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, un violent orage a frappé la ville de Koula-Moutou, laissant derrière lui des dégâts considérables et relançant les préoccupations des populations sur les risques liés à la présence de gros arbres dans plusieurs quartiers de la ville.

Le gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo s’est rendu sur les lieux pour évaluer l’ampleur des dégâts. Parmi les sinistres recensés, un arbre déraciné a détruit un lampadaire et forcé une déviation obligatoire sur l’axe reliant l’école Saint-Geneviève au rond-point du gouvernorat. Face à cette situation, l’autorité provinciale a donné des instructions aux services compétents pour une reprise rapide de la circulation sur cet axe stratégique.

Dans d’autres quartiers de la ville, des incidents similaires ont été signalés, alimentant les inquiétudes des habitants à l’aube de cette nouvelle année. Cette situation n’est pas nouvelle : il y a plus d’un an, les populations avaient adressé une forte demande aux autorités municipales sortantes pour une véritable prise en compte des dangers liés à la présence de gros arbres. La société des bois de Lastoursville (SBL), dirigée par M. Ziad, avait même dépêché une équipe pour recenser les sites à risque, mais aucune mesure concrète n’avait été prise.

Aujourd’hui, la délégation spéciale en charge de la gestion municipale est interpellée. À quelques mois de la fin de leur mandat, leur responsabilité est mise en cause, notamment face à l’absence de mesures préventives qui auraient pu limiter l’impact de cette bourrasque. Les attentes des habitants, notamment en matière de sécurité environnementale, restent encore insatisfaites, jetant une ombre sur le bilan attendu de cette équipe.

Alors que les risques climatiques s’intensifient, les autorités municipales et provinciales sont appelées à coordonner des actions concrètes pour protéger les populations et prévenir de tels drames. Une prise en charge urgente et durable des problèmes d’insécurité causés par les gros arbres pourrait être un premier pas pour répondre aux attentes des habitants.

Damien Madebe à Koula-Moutou