Dans un message inédit diffusé par le mouvement Gabao, son leader et fondateur, Franck Nguema, a exprimé un appel solennel à Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel président de la transition, l’encourageant vivement à se porter candidat à la présidentielle prévue en avril 2025. Ce soutien s’inscrit dans la logique de la gestion actuelle du pays, après le renversement du régime d’Ali Bongo lors du récent coup de libération qui a marqué la fin d’une ère et l’émergence d’une nouvelle dynamique pour le Gabon.

Franck Nguema a pris soin de souligner que cette proposition n’est pas seulement une conviction personnelle mais une nécessité pour garantir la continuité de la transition. Dans son discours, il a fermement rejeté les critiques de certains hommes politiques qui jugent que les militaires n’ont pas leur place en politique. Il leur répond avec force et détermination : « Les militaires ont un rôle patriotique essentiel à jouer dans notre pays, et leur place n’est pas uniquement dans les casernes. »

Pour lui, l’histoire a prouvé que, sans l’engagement des militaires, de nombreuses nations n’auraient pas connu la libération ni une évolution de leur trajectoire historique. Il cite en exemple des pays comme la France, les États-Unis, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, où les militaires ont joué un rôle clé dans des moments décisifs de leur histoire.

Franck Nguema a également salué la révision du code électoral qui, selon lui, marque un tournant important pour la démocratie gabonaise. Cette nouvelle législation autorise désormais les militaires et les magistrats à se présenter aux élections, une avancée qu’il considère comme essentielle pour la pluralité des candidatures et pour permettre à des personnalités comme Brice Clotaire Oligui Nguema de participer activement à la vie politique du pays.

Franck Nguema a exprimé sa confiance en l’avenir et a réaffirmé son soutien à la candidature d’Oligui Nguema, convaincu que ce dernier incarne l’espoir d’un Gabon réconcilié, prospère et en pleine transition vers une nouvelle ère.

Joy Kengue