Libreville, 28 mai 2025 – par Convergence Afrique

Le Président gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, poursuit sa croisade sociale. Ce 28 mai, c’est à la tête de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) qu’il a rappelé l’urgence d’une action efficace et ciblée. Reçue en audience au Palais du Bord de Mer, la Directrice générale de la CNAMGS, Nadia Christelle Koye, s’est vu rappeler les missions cardinales de l’institution.

Le social, pilier du mandat présidentiel

Fidèle à son engagement pour une gouvernance tournée vers l’humain, OLIGUI NGUEMA a insisté sur deux priorités : garantir un accès renforcé aux soins pour tous les assurés de la CNAMGS et améliorer la prise en charge des Gabonais économiquement faibles (GEF). Ce dernier point, crucial dans un contexte économique encore fragile, fait figure de test pour la solidité du filet social national.

Le chef de l’État n’a pas mâché ses mots. Face aux défis actuels – notamment les lenteurs administratives et les failles dans la fiabilité du fichier des bénéficiaires – il a exigé des « mesures correctives urgentes ». Une manière directe d’exprimer son impatience face aux lenteurs bureaucratiques.

Un virage vers plus d’efficacité

Derrière cette sévérité présidentielle, se cache une ambition claire : faire de la CNAMGS une institution plus performante, plus réactive et plus proche des réalités du terrain. « Il faut dépoussiérer les rouages et reconnecter l’institution à sa vocation première : protéger les plus vulnérables », confie un conseiller de la Présidence sous couvert d’anonymat.

Pour Nadia Christelle Koye, cette audience s’apparente à une feuille de route réaffirmée – voire à un nouveau contrat de performance. La directrice générale sait que le temps presse et que les attentes sont élevées, tant au sommet de l’État que dans les quartiers populaires où le moindre rendez-vous médical peut devenir un parcours du combattant.

Entre discours social et pragmatisme politique

Depuis son arrivée au pouvoir, OLIGUI NGUEMA a multiplié les gestes symboliques et les actes concrets en faveur des couches sociales fragiles. À travers cette rencontre avec la CNAMGS, il réaffirme que le social n’est pas un slogan, mais un axe stratégique. Dans un Gabon en quête de refondation, l’efficacité de l’appareil social pourrait bien être le baromètre du changement promis.

Reste maintenant à voir si la CNAMGS parviendra à transformer cette impulsion politique en résultats tangibles. Pour les Gabonais économiquement faibles, le mot d’ordre est simple : assez de promesses, place à l’action.