À Koula-Moutou, le sport reprend ses droits. Lors d’un bref séjour dans la capitale provinciale de l’Ogooué-Lolo, la ministre des Sports, Dr Armande Longo épouse Moulengui, a annoncé une prochaine réhabilitation du stade municipal Tata Migolet, à l’abandon depuis plusieurs années.

C’est dans le cadre d’une mission conjointe avec sa collègue de l’Agriculture que la ministre s’est rendue dans cette ville du sud-est du Gabon. Profitant de sa présence sur le terrain, elle a effectué une visite d’inspection du stade, accompagnée des autorités politico-administratives locales, notamment le gouverneur Jean Bosco Assogani et le délégué spécial de la commune, Félicien Moudiodzé.

Sur place, le constat est sans appel : éclairage public défectueux, équipements sportifs vandalisés, tribunes délabrées… « Le stade Tata Migolet ne répond plus aux standards d’un espace sportif digne de ce nom », a déploré la ministre. Une situation qui n’est pas sans conséquences pour la jeunesse locale, privée de structures pour s’épanouir et pratiquer diverses disciplines.

Un projet de réhabilitation porté par la présidence
Dans un discours sobre mais ferme, Dr Armande Longo a rappelé la volonté du chef de l’État de faire du sport un levier de développement et un pilier de sa politique jeunesse. Elle a annoncé l’arrivée prochaine d’une entreprise chargée de dresser un état des lieux complet du stade avant de lancer officiellement les travaux de réhabilitation.

Mais l’ambition de la ministre ne s’arrête pas là. Elle a également sollicité les autorités locales pour l’identification d’un terrain apte à accueillir un nouveau plateau sportif, afin de renforcer l’offre d’infrastructures dans la ville.

Un souffle nouveau pour la jeunesse de l’Ogooué-Lolo
Pour les jeunes de Koula-Moutou, trop longtemps laissés pour compte, cette annonce sonne comme le début d’un renouveau sportif. Dans une région où les occasions de formation et de professionnalisation sont rares, la remise à niveau du stade municipal pourrait marquer un tournant en matière de politiques publiques locales en faveur de la jeunesse.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale plus large, alors que le Gabon cherche à revitaliser ses infrastructures sportives et à redonner une place centrale aux activités physiques dans la construction du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.

Reste à espérer que la promesse politique se traduira rapidement en actions concrètes.

Damien madebe à koulamoutou