Brazzaville, 24 octobre 2025 —Convergence Afrique.
En marge de l’inauguration du complexe scolaire de la Liberté à Talangaï, le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, s’est exprimé sur l’opération de « traque des grands bandits » menée par la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP). Le chef de l’État a affirmé que cette opération s’inscrira dans la durée et ne sera « pas un feu de paille ».
Une opération pilotée par la sécurité présidentielle
Lancée depuis près d’un mois, l’opération vise à éradiquer le grand banditisme en milieu urbain, notamment à Brazzaville et à Pointe-Noire. Interrogé sur le rôle de la sécurité présidentielle dans cette mission, Denis Sassou-N’Guesso a rappelé que la DGSP fait partie intégrante de la force publique.
« Il vous suffit de lire le décret qui crée la sécurité présidentielle pour vous rendre compte qu’elle participe au maintien de l’ordre public et à la sécurité du peuple si cela est nécessaire », a-t-il déclaré.
Le président a souligné que la sécurité présidentielle n’en est pas à sa première opération d’envergure, rappelant son implication dans les opérations du Pool.
« Les unités de la sécurité présidentielle ont une formation particulière, sévère et solide. Elles sont dans leur rôle », a-t-il précisé.
Une action inscrite dans la durée
Le chef de l’État a tenu à rassurer la population sur la continuité de la traque.
« Croyez-moi, ce n’est pas un feu de paille », a insisté Denis Sassou-N’Guesso, avant d’ajouter que « le Congo a trop souffert des périodes d’insécurité ».
Selon lui, l’objectif reste inchangé depuis le début des années 2000 : garantir la paix et la tranquillité des populations.
« Nous avons décidé que les Congolais vivent et travaillent en paix. Nous ne laisserons pas le désordre s’installer dans nos villes », a martelé le président.
Une intervention justifiée par l’efficacité
Le chef de l’État a assumé sa décision d’impliquer la DGSP, expliquant qu’il s’agissait de pallier les difficultés rencontrées par d’autres corps de sécurité.
« L’opération patinait un peu avec les autres forces. J’ai donc ordonné à la sécurité présidentielle d’intervenir, comme ce fut le cas lors des opérations dans le Pool », a-t-il expliqué.
Pour appuyer sa décision, Denis Sassou-N’Guesso a évoqué l’exemple de la France lors des attaques terroristes.
« Face au terrorisme, l’armée française a été mobilisée à travers l’opération Vigipirate. Ce n’était plus seulement l’affaire de la police ou de la gendarmerie. Nous ferons de même ici. »
Zéro refuge pour les malfaiteurs
Le président a enfin promis de démanteler tous les foyers du grand banditisme sur l’ensemble du territoire national.
« Les populations commencent déjà à vivre en paix à Brazzaville. Ce sera la même chose partout », a-t-il assuré.
Aux délinquants qui tenteraient de fuir vers d’autres localités, le chef de l’État a adressé un avertissement sans équivoque :
« Nous les traquerons partout où ils iront. »
Avec cette opération, Denis Sassou-N’Guesso entend marquer une nouvelle étape dans la lutte contre l’insécurité urbaine au Congo, affirmant sa volonté de restaurer durablement la paix et la confiance dans les grandes villes du pays.
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