Le mercredi 6 novembre dernier, au village d’Angondje, dans le deuxième arrondissement de la commune d’Akanda, Petit Lambert, citoyen et expert en consulting, a organisé une conférence de presse réunissant des journalistes pour partager son analyse sur le référendum du 16 novembre prochain. Dans le cadre de son cabinet de consulting, il estime qu’il est crucial de communiquer sa vision sur cette question qui occupe une place centrale dans le débat public gabonais.

Pour Petit Lambert Ovono, avant le 30 août 2023, de nombreux Gabonais se posaient des questions sur leur avenir et celui de leur pays. La question de savoir ce qu’il adviendrait du Gabon restait sans réponse face à une situation politique incertaine, marquée par des dérives. Cependant, avec l’événement marquant du 30 août, lors de la prise de pouvoir par le Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI), un nouveau chapitre a été ouvert pour le pays. Cette date est perçue comme un tournant historique, libérant le Gabon du régime d’Ali Bongo Ondimba et de son entourage politique.

Malgré cette avancée majeure, Petit Lambert souligne que trois objectifs restent à atteindre : restituer le pouvoir au civil, restaurer les institutions et rendre la dignité aux Gabonais. Selon lui, l’atteinte de ces objectifs dépend du vote en faveur de la nouvelle constitution lors du référendum du 16 novembre prochain.

Le cabinet de consulting, dirigé par Petit Lambert Ovono, a mené une analyse approfondie de la pertinence et de l’efficacité du projet de loi, concluant qu’il existe plusieurs raisons solides pour soutenir le « oui » lors du référendum. Parmi les éléments mis en avant, il souligne que la nouvelle constitution garantit un accès égal aux mandats électoraux pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées, comme le stipule l’article 6b. De plus, l’article 38 permet aux forces de défense et de sécurité de participer au développement économique et social de la nation, une première dans l’histoire du Gabon.

Petit Lambert rappelle également que la constitution assure à chaque citoyen le droit de se déplacer librement à l’intérieur et à l’extérieur du pays (article 17). Ces avancées montrent que la nouvelle constitution tient compte des besoins et des droits de tous les Gabonais, sans exception.

Le consultant conclut son intervention par un appel pressant à la population gabonaise : « Je lance un appel à tous pour voter ‘oui’ au référendum du 16 novembre. À ceux qui s’opposent, je respecte votre position, mais dites-nous ce que l’avenir nous réserve si ce projet échoue. Le président de la transition a affirmé qu’après la transition, le pouvoir doit revenir aux civils. Le CTRI doit respecter cet engagement et permettre le retour à un pouvoir constitutionnel. »

Enfin, Petit Lambert Ovono insiste sur l’importance de restaurer les institutions, de rendre la dignité aux Gabonais et de faire en sorte que le pays progresse dans la paix et la stabilité. Selon lui, voter « oui » au référendum n’est pas seulement un acte politique, mais une chance pour le Gabon d’assurer son avenir.

Ainsi, à moins de dix jours du référendum, Petit Lambert invite chaque citoyen à réfléchir sérieusement aux enjeux et à soutenir cette réforme qui pourrait marquer un tournant décisif pour le Gabon.

Beverly Obono