Longtemps considérés comme les grands oubliés de l’élan de solidarité impulsé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba via la mise en place de la banque alimentaire, les responsables de prison et les pensionnaires ont reçu le samedi 9 mai 2020 dernier, une importante aide en denrées alimentaires et kits hygiéniques. C’est le commandant en chef en second chargé des Ressources humaines, Jocelyne Espérance Assogba, qui a réceptionné la dotation du gouvernement. 
La prison centrale de Libreville a reçu une aide alimentaire et hygiénique issue de la banque alimentaire. C’est à l’occasion d’une cérémonie simpliste que le commandant en chef en second chargé des Ressources humaines, Jocelyne Espérance Assogba qui a reçu des responsables et des pensionnaires de ladite maison d’arrêt. Un geste solidaire qui traduit la volonté du gouvernement d’accompagner la population carcérale en cette période de crise sanitaire liée au Covid-19.
Occasion pour l’autorité pénitentiaire de saluer l’action gouvernementale à l’endroit de cette catégorie d’individus trop souvent marginalisés en raison de leur passé tumultueux. « La remise desdits kits aux responsables de la prison centrale de Libreville vient à point nommé. Elle entre dans le cadre de l’appel à la solidarité lancé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, et est en lien avec les mesures prises dont l’accompagnement aux structures comme la nôtre, dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 » a-t-elle déclaré en présence de quelques responsables de ladite prison.
Pour information, les kits alimentaires apportés sont constitués d’aliments de première nécessité et de produits hygiéniques. Il s’agit notamment de 20 sacs de riz parfumé de 50 kg l’unité, 15 cartons de boîtes de sardines, 20 packs d’eau, 30 cartons d’huile raffinée, 20 sacs d’oignon, 5 sacs de farine chacun, 7 cartons de boîtes de maquereaux, 10 cartons de spaghetti, 20 cartons de savonnettes, 50 cartons de savon, 2 packs de sel ainsi que 5 boîtes de tomates. Une fourniture importante qui pourrait tout de même s’avérer insuffisante quand on sait la forte population carcérale et les maux qui gangrènent ce milieu
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