Un peu comme l’avait fait Paul Mba ABESSOLO dans un passé récent en ce qui concerne le Rassemblement pour le Gabon (RPG), Zacharie Myboto vient d’annoncer son départ à la retraite politique et surtout pour des raisons de santé jugée précaire ces derniers temps.

Figure emblématique de l’opposition Gabonaise, Zacharie Myboto devrait quitte la présidence de l’Union nationale à trois ans des futures élections Présidentielles, Il par cette retraite, il vient de transmettre le virus de la politique à sa fille, mais celle-ci parviendra-t-elle à maintenir l’influence de la famille et à obtenir l’alternance ? Nous y reviendrons!

Pour l’heure, nul ne dit pourtant que Zacharie Myboto, 82 ans,  marque ainsi ses pairs avec à coeur le sentiment d’avoir fait du chemin.  La politique, en particulier au Gabon, est une scène que l’on ne quitte jamais réellement. On la vit jusqu’au bout, telle une sinécure, en conseillant ses héritiers depuis le calme feutré d’un salon climatisé. Et Zacharie Myboto, ancien ministre et patron du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) devenu opposant, Il a été l’un de hommes politiques gabonais à avoir longuement servi sous le président Omar Bongo Ondimba avant de claquer la porte pour créer l’Union gabonaise pour le développement et la démocratie (UGDD), parti politique encré dans une sorte de l’opposition modérée, car ayant eu des liaisons avec la famille présidentielle. Il lui était parfois difficile de saper énergiquement la vision du système qu’il avait longuement défendu.
Et même lorsqu’il accède à la présidence de l’Union nationale, (parti d’opposition créé en 2010), sa vision n’a jamais été de combattre farouchement le régime en place mais de se faire comprendre, chacun avec ses convictions politiques.
Un positionnement qui lui avait souvent valu des courroux de certains clans de l’UN. Ceux-là même qui considérait cette formation politique comme étant l’héritage que leur airait légué le défunt André Mba Obame. Oui à la retraite politique, mais il y a des comptes à rendre au peuple gabonais pour avoir géré les fonds des Travaux publics avec un réseau routier qui laisse à désirer.