Vers une sortie de crise après un moment de tempête, la direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale(CNAMGS) et le syndicat de ladite entité ont signé un accord de sortie de crise prévoyant le paiement de la prime de recouvrement.

Ces derniers mois, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a été très fortement secouée par des mouvements de revendications sociales. Décès d’un agent, accusations de laxisme et d’indolence du directeur général, Sévérin Anguilet, paiement de la prime de recouvrement aux agents…le climat social à la Cnamgs a été explosif au point que l’intervention de la ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend s’est avérée salutaire afin d’amener les deux partis à la table des négociations.

La semaine écoulée, la ministre Prisca Koho Nlend a donc obtenu de la part du directeur général de la CNAMGS, la signature d’un accord autorisant le paiement de la prime de recouvrement des agents. Ce, au terme des cinq jours de négociations.

Selon le président du Syna-Cnamgs, Gaél Moussounda, sur les 21 points inscrits dans le cahier de charges, les travailleurs ont pu obtenir des satisfactions  sur le paiement de la prime de recouvrement à tous les agents bénéficiaires, ainsi que la mise en place d’une commission ad hoc pour examiner les questions des acquis sociaux : terrains, retraite complémentaire et la prise en charge médicale des agents.

Mais la signature de cet accord ne trouve pas l’assentiment de l’ensemble des partenaires sociaux. Une franche  des membres du Syna-Cnamgs,  n’ayant pas pris part aux négociations  indique  « ne pas se reconnaitre dans la démarche initiée par leur camarade pour discuter avec le directeur général sous un  format biaisé». S/Topinfo