La reprise des Conseils de Cabinet Ministériel pour le compte de la présente semaine a vu le Ministre du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa, présenter ce matin au Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les contributions que compte apporter son Département, notamment les secteurs Pétrole, Gaz et Mines, dans la relance de l’économie.

Cette séance de travail a vu la présence du Ministre d’Etat des Relations avec les Institutions, Denise Mekam’ne Edzidzie, le Ministre d’Etat de la Communication, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Madeleine Berre, le Ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogadanga, le Ministre du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye et le Ministre de la Promotion des Investissements, Carmen Ndaot.
D’après Vincent de Paul Massassa, la rencontre de ce matin avait pour objet de présenter au Premier Ministre les possibles contributions des secteurs Pétrole, Gaz et Mines dans la relance de l’économie. Il s’agit, selon lui, d’un secteur qui contribue à plus 65% au PIB et pour lequel les actions de relance de l’économie sont fortement attendues par les plus hautes autorités.
‘’Nous avons profité de cette occasion pour expliquer au Chef du Gouvernement l’engouement qui était celui de ce secteur avant la déclaration de la pandémie. Nous avions enregistré la nouvelle loi pétrolière et plusieurs opérateurs économiques lorgnaient le bassin sédimentaire gabonais’’, a déclaré le Ministre.
A cet effet et toujours d’après lui, un deuxième appel d’offres avait été lancé et la réaction a été positive. Pour Vincent de Paul Massassa, il se trouve que cette réaction a été malheureusement douchée par la présence dans notre pays de la Covid-19. C’est pourquoi, les dates limites de présentation des offres qui avaient été préalablement arrêtées au 30 avril 2020, ont été annulées.
Rappelons, enfin, que le secteur minier est encore principalement centré sur l’exploitation du manganèse, les autres ressources naturelles du pays n’étant pas encore exploitées, à l’exception de l’or. Les mines devraient représenter dans un horizon de 15-20 ans une part bien supérieure à celle qui est la leur aujourd’hui dans le PIB. Outre le manganèse et l’or, le minerai de fer dont le Gabon détient des réserves abondantes, figure parmi les ressources naturelles stratégiques. Le sous-sol renfermerait également des métaux comme le nobium, l’uranium, le cuivre, le zinc etc.