Le 14 août dernier, la coopérative Reflet du Gabon et l’ONG IDRC Africa planchaient sur la conception d’un projet agricole pour la formation de 30 jeunes filles avec installation sur un site aménagé de deux (03) hectares. Cette rencontre a donné l’occasion d’un temps d’échanges qui a permis aux deux structures après une visite du terrain d’aboutir à la mise sur pied d’un projet agricole pas des moindres. Ce projet consiste; à l’installation de 30 jeunes filles sur un site de 3 hectares dans la zone de Nkoltang.

pour répondre aux enjeux du développement de la production agricole, promouvoir et valoriser les produits Made in Gabon, l’une des priorités de la coopérative Reflet du Gabon et selon la vision du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, la coopérative Reflet du Gabon à l’initiative de sa Présidente  Mme Annie Flore Levicka Pichon en partenariat avec l’ONG IDRC Africa est à pied d’oeuvre sur un projet agricole en faveur des jeunes filles gabonaises (âgées de 18 à 35 ans), pour un coût total de 13 553 000 FCFA. Ce projet consiste en la mise en place et l’installation de 30 jeunes filles sur un site de 3 hectares. Pour l’heure les travaux se poursuivent autour de l’aménagement du site en question notamment, la construction de puits et de serres, achat des équipements, achats de semences.

Logées aux environs de Nkoltang, 30 jeunes filles gabonaises seront bientôt à pied d’oeuvre sur un site de 3 hectares avec les parcelles de 500 m2 chacune grâce à un projet agricole à l’initiative de la coopérative Reflet du Gabon pour la production de l’aubergine locale et violette, la courgette, le piment et le gombo. Chacune des filles aura un espace de 500 m2 pour son activité. Les filles seront réparties comme suit: 7 filles auront pour spéculation le piment, 7 filles la courgette, 6 filles l’aubergine locale, 6 autres filles l’aubergine violette et enfin 4 filles le gombo.

En ce qui concerne l’étude économique et financière, cet investissement représente un élément essentiel de la croissance de l’entreprise. Il permettra à l’entreprise d’acquérir les moyens pour le lancement de l’activité afin de faciliter le travail et d’augmenter la rentabilité.

Le site de Nkoltang va abriter une exploitation agricole de 1,5 hectare sur laquelle seront installées 30 jeunes filles vivant aux environs de Nkoltang. Il aura des impacts non seulement économiques mais aussi sociaux sur les populations de Nkoltang et d’autres communes. Au bout de la première campagne agricole, va ressortir pour une rentabilité financière, un chiffre d’affaires d’une valeur de 54 715 500FCFA, un montant total d’investissements de 13 553 000 FCFA et donc un bénéfice net de 41 162 000 FCFA.
Ce site va en effet favoriser, l’emploi direct des bénéficiaires en question et plusieurs emplois indirects via la chaîne de valeur agricole (réduisant ainsi le chômage). Il va d’autre part, contribuer au bien-être de la population à travers, l’amélioration de la santé (consommation des aliments de qualité), l’autonomisation financière des personnes installées et de celles qui seront intégrées dans la chaîne de valeur. Ce projet cadre avec le Plan Stratégique Gabon Emergent dans lequel l’entreprenariat agricole est prôné afin de favoriser l’autosuffisance alimentaire de notre pays. L’agriculture a longtemps été le talon d’Achille de l’économie gabonaise. Malgré un potentiel naturel indéniable, du fait de terres riches et disponibles (entre 4 à 5 millions de terres arables), une pluviométrie abondante (1800 à 4000 mm) et un réseau hydrographique de 10 000 km² qui traverse et irrigue le territoire, l’agriculture ne répond pas aux besoins en alimentation de la population et a une contribution dérisoire à l’économie nationale (2,5% du PIB en 2009).

Pour rappel, depuis 2009, le secteur agricole au Gabon est en pleine expansion. Une grande offensive agricole a été conduite. Quatre initiatives ont mené cette charge historique pour le retour des Gabonais vers la terre nourricière : 1) un investissement massif dans l’hévéaculture et le palmier à huile ; 2) le programme Graine qui favorise l’implantation d’exploitations agricoles gabonaises ; 3) le Prodiag, qui appuie l’agriculture et l’élevage périurbains et, enfin, 4) le développement de nouvelles activités agro-industrielles pour mieux intégrer la filière et lui apporter plus de débouchés économiques à forte valeur ajoutée.