L’overdose plane depuis un temps dans le monde du basket-ball Gabonais et les différentes sorties et communication sans réalisme du haut sommet contribuent à la dégradation du climat délétère paralysant tout le système. La réélection aux forceps de Ghislain Ndohy Fouty à la ligue de l’Ogooué Ivindo est la goutte de trop qui a mis à découvert les visages de cachotteries à une élection grand électorat.

Des textes issues de décembre 2018,qui seraient non conformes selon les dernières conclusions de la direction provinciale des sports, le renouvellement du comité exécutif de la fédération gabonaise de basket-ball (Fégabab),avec un bureau sortant qui souhaite mettre en place une élection grand électeurs.

Le président sortant va, selon ses textes montés de bout en bout, devoir choisir lui-même qui vote et qui ne vote pas. Ce scénario est la meilleure solution , pour un type de candidats sans estime du grand collège de se faire élire. La candidature pour un 3e mandat du président de l’Ogooué Ivindo, alors qu’il avait annoncé son retrait ; en briguant le 2e mandat , est un exemple de ce qui se trame.

En effet, selon le deal avec son secrétaire général, le Président de la (LIBABOI) ne devait plus être candidat à sa propre succession, ce qui a conduit d’ailleurs son SG à postuler. Malheureusement l’accord n’a pas été respecté au dernier moment où le sectaire s’est rendu sur la capitale pour la composition de son dossier de candidature.L’accord a été violé par le sortant dans le but, pour ce dernier, de se maintenir afin d’offrir une voix sûre sous la main à la grande élection.

Et malgré cela, certains parlent de complot contre la Libboi et crient au loup? Quand on double son propre Secrétaire générale, dans un combat où on aurait voulu mettre sur scène 9 clubs en lieu et place de 4 reconnus et en activité.

Lundi 2 Novembre en après-midi, le Président de la Fégabab, lors de sa conférence de presse, a annoncé la date de la tenue prochaine de l’élection fédérale pour le 19 Décembre 2020. Et demande un respect des textes tout en dénonçant des parrains qui veulent user de leur influence dans le renouvellement des ligues.
Un cafouillage énoncé pour brouiller les cartes , la lecture du jeu est visible aux yeux du monde surtout des initiés.

QUI EST À JOUR

Sur les huit (8) ligues que compte le Gabon, cinq ligues se sont déjà conformées (Estuaire, Ngounié, Moyen-Ogooué, Ogooué-Ivindo, Ogooué-Lolo). Sont en attente les ligues de l’Ogooué-Maritime (G8), du Haut-Ogooué (G2) et du Woleu-Ntem (G9) .

Les soutiens ne sont nullement interdits, chacun militant pour un idéal ou partageant une vision. Mais, est-ce normal que les président de ligue affichent ouvertement leur position, des signes d’allégeance à un individu aux ambitions avouées, qui soutiendrait lui aussi un autre ?

Les textes du 21decembre 2018, sont contestés depuis leur élaboration car la convocation de l’assemblée générale ayant permis leur montage n’a obéi à aucun texte de la Fédération Gabonaise.Depuis la première heure, comprenant la mascarade qui se tramait clubs et acteurs du monde associatif sont montés au créneau et ont saisi avec arguments et détails la tutelle.

A l’approche du 19 Décembre 2020, il faudrait maîtriser les enjeux et au moment où le sport gabonais sort des normalisations de l’athlétisme et bientôt du taekwondo, il ne faudrait pas permettre que des tripatouillage dénoncés au basketball nous menent vers une autre crise dans le sport.

Par/Fabrice Guitrie