Considéré comme un groupe de presse de référence, Gabon Media corporation a su s’imposer progressivement dans le paysage audiovisuel. Avec à sa tête Joseph Marie NOMBO, ce projet a donné naissance à des médias tel que Matin Équatoriale, Gabon Économique, Renaissance Radio et Télévision pour ne citer que ceux-là.

Lancé officiellement en Mars 2016 en prélude à l’élection présidentielle Renaissance télévision, a depuis ce temps connu des périodes difficiles. Selon des sources avérées, le média se retrouve dans une situation économique extrêmement difficile. Pour preuve, plusieurs journalistes qui ont participé à la création de cet outil ont du quitter le navire pour des raisons liées dans la plus part des cas aux arriérés de salaire.

Préservant l’anonymat, un ancien agent a souligné « Ce qui m’a fait partir de là-bas est le problème de salaire qui perdure depuis longtemps. Nous encore nous sommes à un an sans salaire. Pour ceux qui y sont encore c’est plus que ça « .

À côté de cette réalité, il faut souligner que depuis deux ans le média qui est désormais dirigé par Teddy Obiang Nkoghé et supervisé par Désiré Igoue se retrouve asphyxié. « J’ai fais un an sans salaire à renaissance télévision entre 2018 et 2019. Si vous aller vérifier, certains aujourd’hui sont à deux ans sans salaire.  »On a rencontré le promoteur Monsieur Yves Fernand Manfoumbi qui nous a fait des promesses  sans succès » nous a confié un ancien agent.

Même son de cloche pour le journal écrit Matin Équatoriale qui a perdu plusieurs journalistes. Face à une administration totalement muette, des départs en cascade ont été enregistrés d’après un ancien journaliste de ce média. « Il n’y a quasiment plus personne là-bas. L’administration a brillé par un silence révélateur. Nous avons presque tous abandonné, on arrivait plus à payer nos loyers et supporté nos charges ».

D’après des sources concordantes un collectif des anciens argents aurai été créé pour rencontrer le promoteur de ce groupe de presse, en la personne de Yves Fernand Manfoumbi, et les démarches n’ont jusqu’à accouché d’aucune souris.

Par/ Kebila