l’orée de l’élection présidentielle de mars 2021 au Congo-Brazzaville on croyait que les dignitaires du pouvoir éviteraient des scandales à M. Sassou reconduit de fait à Madingou, président, par son cheval de Troie. Grosse erreur ! Le ministre Ibombo et cohorte viennent de frapper fort en tentant de concéder une partie de Congo -Télécom à Omar Denis Junior Bongo Ondimba (petit-fils de Sassou Denis) et en étouffant les efforts que consent le D.G Castanou pour redorer le blason de cette société, comme l’ont souligné récemment les parlementaires et tous les congolais.

Il sied de dire que la vente en gros (whole sale) qui se fait essentiellement sur le réseau fibre optique mis en concession représente au minimum 80% des ressources financières de Congo – Télécom. Conséquences de ladite concession, c’est l’arrêt des activités de Congo-Télécom qui sera dans l’incapacité de faire face à ses charges sociales et d’exploitation, suivi de pertes des milliers d’emplois, directs et indirects ; la rupture des communications entre les villes pour isolement de chaque infrastructure réseau construite dans chaque ville.

Pire, cette concession hypothèque inéluctablement la souveraineté du Congo en matière de communications électroniques. En sus, non seulement cette dernière n’a pas été faite par voie d’appel d’offre mais, elle n’obéit non plus à aucune règle de l’art outre celle du verrouillage ethnique qui se caractérise par l’acquisition au profit des seuls membres du clan des pans entiers de l’économie nationale. Le Congo des Ibombo et Ondongo, comme dans un trou noir cosmique, le moindre franc y côtoie l’horizon des événements est siphonné par les hommes du pouvoir pour ne plus jamais paraître sur le sol national et profiter aux populations. On le retrouve dans des mondes parallèles: les paradis fiscaux, les trusts, les villas des dignitaires, etc.

Le verrouillage ethnique comme je l’ai évoqué dans mon livre « De l’enfer à la liberté »,freine l’évolution des cadres, leurs activités et le développement d’une nation. Témoins, le Kongo – Vili et directeur général de Congo-Télécom, Yves Castanou serait interpellé par les services pour n’avoir pu empêcher les syndicalistes de revendiquer leurs droits prescrits dans le registre des libertés fondamentales. Il est important de rappeler que le tribalisme, les frustrations et les injustices sont généralement à la base de soulèvement populaire au monde. En interpellant donc des gens qui défendent leurs droits ou qui font correctement leur travail et qui sont leader d’opinion, le risque de débordements avec des fanatiques est très élevé. A moins que M. Sassou Dénis et ses collabos se plaisent de la violence et de la mauvaise gouvernance reprochés par les institutions financières internationales de Bretton Woods qui veulent accompagner le Congo. Certes un responsable de l’ambassade de France au Congo nous a dit qu’il suivait la situation de leur compatriote de près, mais il est dommage que toutes les personnes interrogées sur l’interpellation de Yves Castanou même ces proches, n’osent se prononcer. Ces dernières ont peur de représailles. Elles hésitent sur une affaire qui implique directement la famille Sassou qui a le droit de vie sur les congolais et des biens de leur pays. Ces membres du clan tracté dans cette imbroglio du « sinistre » Ibombo se nomment, Omar Denis Junior Bongo Ondimba, Gilbert Ondongo et Dirat. Une fois de plus M. Sassou Dénis est mis en difficulté par le ministre Ibombo qui se serait servi de son petit fils pour assouvir des appétits personnel comme il a tenté de le faire entre temps a l’Arpce .

Prélude de revenir sur cette affaire, le monde observe M. Sassou Dénis s’il va accepter le contrat léonin et de gré à gré bricolé par son suspect ministre Ibombo pour céder 80% des recettes de Congo-Télécom à son petit-fils ou s’il va privilégier l’intérêt des Congolais, la souveraineté nationale mais aussi la Loi. Ce contrat est signé en violations des lois de la République. Il est donc nul, puisque, ni le conseil des ministres, ni le parlement ont planché sur cette concession.

S/congo-liberty.com