« Ne pas se présenter à sa succession mais avant, prendre le soin de glisser des textes orientés »

Le président sortant de la fédération gabonaise de basketball, Léopold Evah serait-il chargé des péchés et d’injustices à réparer ? Il avait promis de ne pas briguer un nouveau mandat en 2020. Cependant, il s’est arrogé le droit de modifier en 2018 les textes de la fédération afin de lui permettre de rester au commandes de la fédération à travers une main mise. C’est la lecture qu’on pourrait aisément faire de son passage de témoin avenir, puisque de nombreux clubs et associations avec une sonorité nationale sont écartés et d’autres ont subi les pires torpilles l’Estuaire, l’Ogooué Maritime, le Moyen Ogooué, la Ngounié, le Haut Ogooué en savent quelque chose.

Les irrégularités qu’imposent les textes de 2018 ne profitent qu’à ceux qui haïssent le basket-ball. Selon des sources concordantes les candidats auraient été sommés d’aller compléter leurs dossiers de candidature à la direction provinciale de sport. On voudrait bien comprendre pourquoi ? Puisque les textes de l’actuel président voudraient que l’on dépose plutôt les dossiers au Comité National Olympique Gabonais (CNOG). Cacophonie et tout le monde y va de son commentaire faisant place au doute.

POURQUOI TIM REMANDA AVAIT QUITTÉ LE BATEAU ?

Dans son interview accordé au confrère du quotidien national, le Président sortant de la FEGABAB indexe l’ancien trésorier Tim Remanda, il le cite parmi les participants de la mise en place de ces textes de 2018. Pourtant en faisant le rapprochement, il manque des pièces au puzzle puisque lors des tensions entre la fédération et la ligue majeure le trésorier avait fait preuve de bon sens en jetant l’éponge pour contester le mauvais traitement à la LIBABE et la guerre inutile visible entre le Président fédéral et quelques acteurs majeurs de la balle orange.

L’actuel candidat à la Fédération gabonaise de basketball fait l’unanimité déjà pour avoir été courageux pour dire non à la division de la famille du Basketball, dire non à Léopold Evah pour son agissement classique envers l’Estuaire.
En claquant la porte il y’a comme un rideau noir contre un homme pourtant de teint clair.

Ces textes modifiés en décembre 2018, sont plutôt un arrangement entre copains de Léo, Willy Asseko, Wora la Fleur, Sandra, Paterne Nzengui et quelques autres très actifs dans la salle de réunion du comité olympique il y a 2ans.

Lafleur Wora actuelle secrétaire général adjoint de la fédération gabonaise de basketball, inscrite dans le registre FIBA Afrique comme Secrétaire Général (usurpation de titre) est également promue SGA sur la liste conduite par leur candidat pour la continuité du Willy Asseko, tous ceux qui ont fait le job en 2018 sont bien récompensés D’où cette épineuse question de deux poids deux mesures. Comment peut-on être juge et partie ? Ces personnes continuent jusqu’à ces jours de faire des décharges au nom de la Fégabab.  »Ndlr » a- t-on mesuré l’ampleur de la conspiration et du KO avenir ?

Le président sortant qui clamait partout qu’il ne serait pas candidat à sa succession en 2020, alors qu’il avait organisé, en 2018, un référendum controversé sur une révision des textes lui permettant de se maintenir au pouvoir rester dans l’ombre du basketball. La violence de cette révision avait donc pour but de permettre cette ingérence au service de la toute-puissance du régime Leopold Evah voir son bureau sur la liste du donateur de la fédération.

La Fégabab souhaiterait elle mettre en conflit le Ministère des sports et le CNOG? Les textes de 2018 ont ils la signature de la tutelle ? À jour-1semaine,wait and see.

Par/Fabrice Guitrie