Ousmane Sonko, chef de l’un des principaux partis d’opposition sénégalais, a été interpellé mercredi alors qu’il se rendait au tribunal de Dakar pour être jugé dans une affaire d’accusation de viols. Son déplacement avait donné lieu à des attroupements de partisans sur son passage, poussant les forces de l’ordre à intervenir. Revenant sur cette actualité Firmin Emvo, donne sont avis fce à cette situation qui plonge le Sénégal dans une crise politique.

En ma qualité de citoyen Gabonais et observateur de la politique de notre pays le Gabon, c’est mon avis.

Comment conçevoir qu’en Afrique de l’ouest ce sont les populations qui dictent la loi de la démocratie sans attendre que les institutions décident. Parce qu’après tout c’est le peuple qui donne pouvoir à ces institutions. Et ils réussissent…

Au Gabon, c’est tout le contraire. Le peuple attend sagement l’argent des leaders politiques pour voter le plus offrant. Pendant que les institutions jouent les girouettes avec ces mêmes leaders politiques. Du coup, le peuple est en rade, laisser pour compte, et dans la pauvreté, aucune condition de vie changer.
Le peuple Gabonais mérite ces dirigeants. Combien d’opportunités avons-nous eu pour que notre peuple se soulève comme un seul homme contre ces institutions façon-façon? Rien n’a été. Que la parlotte dans les médias et les réseaux sociaux. Avec des grandes théories de sciences politiques qui n’ont fonctionné nulle part…
Je pense que c’est la leçon à retenir. l’Afrique de l’Ouest va toujours nous surprendre politiquement.

En exemple… Dernièrement le bureau du sénat Gabonais a été mis en place sans tenir compte de la représentativité des partis politiques qui constituent cette chambre haute du parlement. Aucun sénateur de l’opposition Gabonaise n’a été représenter dans ce bureau. Encore moins, la société civile Gabonaise n’est représenté parmi les sénateurs nommés par le chef de l’exécutif.

Et pourtant… L’opposition Gabonaise ne dit rien, encore moins le peuple. Pendant ce temps le parti au pouvoir joue les vaniteux, il nargue même depuis la constitution de ce bureau en violation des textes et lois qui font le règlement intérieur du sénat Gabonais. Une démarche savamment orchestré par l’exécutif pour avoir des ficelles de gestion du sénat et non une démarche démocratique.
Une chambre haute monocolore pourra-t-elle défendre le droit de son peuple ou de ces citoyens ?
Ce qui est sûre, toutes les lois seront votés dans l’intérêt du pouvoir exécutif et non le contraire. Ailleurs, cela aura été une infamie.
Que peut-on attendre d’une telle chambre haute du parlement ?

De FMEN