C’est déjà activé. René Ndemez’o Obiang rentre dans la maison du père.

C’est au cours d’une déclaration ce samedi 03 avril 2021 que le premier secrétaire de Démocratie Nouvelle (DN) a annoncé son retour dans les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG). Une annonce qui intervient quelques jours seulement après son plaidoyer pour une réconciliation des fils spirituels de feu le président Omar Bongo Ondimba.

René Ndemezo’o Obiang a fait son retour au PDG

Près de 6 ans après sa démission, l’homme fort de Bitam a décidé de faire son come-back au sein de la majorité présidentielle. Un retour au bercail salué par ses fans.

En effet connu ces dernières années pmcomme une tête pensante des stratégies de l’opposition à Ali Bongo, son engagement et sa proximité avec le mouvement de Jean Ping, cette dernière actualité va certainement faire des choux gras de la presse nationale et internationale. Les réseaux sociaux et même les rues de la capitale politique du Gabon ne sont pas en reste.

Au Gabon l’opposition est en perte de vitesse. Depuis plusieurs années, les multiples guerres de leadership et les conflits générationnels sont à l’origine de cette de cette perte de vitesse de l’opposition gabonaise.

René Ndemez’o Obiang, ancien ministre des Sport d’Omar Bongo Ondimba passé par l’opposition en 2015, ancien directeur de campagne de Jean Ping lors de la présidentielle d’août 2016, l’un des leaders de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), prend ainsi ses anciens compagnons de cours. Cette initiative de retourner vers le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et donc de quitter les rangs de l’opposition est un grand coup dur pour ce camp politique qui pouvait encore espérer pour les échéances futures. Nous pouvons dire sans nous méprendre, que l’opposition vient une fois de plus subir une petite énorme, avec le départ de ce grand stratège.

Pour l’essentiel, lors de son annonce, René Ndemezo’Obiang a justifié son nouveau positionnement par la nécessité de mettre « son expérience au service du chef de l’Etat » qui en a vraiment besoin en ces temps difficiles pour le pays. Il faut des hommes et des femmes capables de mettre la main dans le cambouis, et mettre à un certain ameuterisme que beaucoup reproche ces derniers temps au sommet de l’Etat. Une déclaration qui sonne tout de même comme un appel du pied, puisqu’Ali Bongo Ondimba a récemment évoqué lui-même, par voie de presse, sa volonté de nommer un vice-président de la République.

« J’ai l’honneur d’annoncer solennellement, ici et maintenant que Démocratie Nouvelle répond favorablement à l’appel du Président de la République de rejoindre le PDG » , a annoncé René Ndemezo’o Obiang, précisant que les modalités de cette fusion seront définies d’accord parties.

Notons que a deux ans de la prochaine présidentielle, pour le moins que l’on puisse dire, les grandes manœuvres politiques ont commencé.

Démocratie Nouvelle, dirigé par René Ndemezo’o Obiang rejoind ainsi la galaxie des formations politiques de la majorité présidentielle.

Cette déclaration s’est déroulée en présence de la presse nationale et internationale et de plusieurs hauts cadres de sa formation politique.

Il est vrai qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Et le Président feu Omar Bongo Ondimba le disait si bien:  » le Gabon est comme un maison de verre, à l’extérieur tout le monde peut parfaitement voir ce qui se passe à l’intérieur, et vice versa. » Et connaissant l’homme, il n’y aura point de surprise.

Pour rappel, René Ndemezo’o au même titre que le Président Ali Bongo et feu André MBA Obame furent à l’origine de la création du courant les rénovateurs au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG). C’était plutôt son départ du PDG qui fut une surprise. Parce que tout le monde au Gabon convenait que le temps des rénovateurs étaient arrivés. C’était donc un mauvais calcul politique pour René Ndemezo’o de quitter le PDG en ce moment précis.

Son retour au sein du parti au pouvoir est juste perçu par les observateurs comme le correction d’une erreur politique. Sa place était restée vide, il était temps qu’il rentre la récupérer, non seulement pour le bien du parti mais également pour celui de la République toute entière. Le Gabon a besoin de tous ses enfants pour avancer.