Le samedi 10 avril courant, un groupe de jeunes appelé Jeunesse Citoyenne a à travers la voix de son porte-parole, Alain Gautier Mvomo, déclaré face à la presse Nationale et Internationale la nécessité du chef de l’État de pardonner tous ces jeunes retenus dans les cellules de la prison de Libreville. En effet, elle a à travers sa déclaration imploré le pardon d’Ali Bongo en faveur des jeunes prisonniers politiques gabonais qui se trouvent actuellement dans les geôles de la prison centrale de Libreville pour avoir «fauté». Une libération qui pourrait fortement favorisée la réussite du projet politique la «Paix des braves».

Trop longtemps marginalisée, la jeunesse citoyenne par sa sortie médiatique, souhaite redonner à la jeunesse gabonaise la place qui lui revient de droit de part sa prise active dans les échéances politiques du pays. Le but étant de rappeler à ceux qui tiennent les rênes politiques que la jeunesse demeure un acteur majeur dans la vie politique du pays. C’est pourquoi, ses revendications doivent être considérées au premier chef. Des revendications qui ont attrait à la réconcidération de la jeunesse gabonaise dans la vie politique du Gabon, et par dessus tout, au moment où le pays recherche éperdument un moyen de sorti de crise politique via un projet tel que la «Paix des braves», la libération des jeunes politiquement emprisonnés reste une solution par excellence.

Pour la jeunesse citoyenne, il est temps de mettre fin aux divisions intestines entre «jeunes» et «vieux» qui ont lieu sans cesse. Des conflits qui selon elle, seraient «savamment entretenus» par ces anciens afin d’empêcher les jeunes d’émerger. Cette attitude ne ferait que freiner le développement socio-économique du pays. Ils devraient par contre aider ces jeunes à aller de l’avant, eux qui tiennent les instances décisionnelles du pays.

Selon Alain Gauthier mvomo, porte-parole du dit mouvement:« le pardon du chef de l’État serait perçu comme une réelle volonté de parvenir à une Paix des braves, symbole de notre vivre ensemble», a-t-il déclaré.

Dans l’optique de créer un climat social apaisé dans le pays, la jeunesse citoyenne voudrait que le chef de l’État fasse montre d’élévation en pardonnant tous ses jeunes emprisonnés à «sans famille», lesquels ont commis des fautes préjudiciables contre la Nation gabonaise. Comme «le Christ l’a fait pour ses bourreaux sur le pied de la croix», que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba fasse preuve également de pardon envers ces jeunes égarés. Il s’agit entre autre, des jeunes Brice Laccruche Alianga, Gaël Koumba Ayouné, et autres qui sont en ce moment en prison. Pour le porte-parole de la Jeunesse Citoyenne, il est indispensable que ces derniers soient hors des cellules pour que le projet politique la «Paix des braves» soit réellement un succès. Un facteur à ne pas négliger dans la recherche de la paix sociale dans le pays.

Quelles que soient les fautes commises par ses jeunes emprisonnés, il faut qu’ils soient présents au dialogue politique, dénommé la «Paix des braves» si seulement si le chef de l’État veut calmer les tensions sociales perceptives dans la Nation gabonaise.

Kevin Emar Lelengui