La Ministre du budget et des comptes publics, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi a procédé, ce Lundi 25 juillet 2022, au lancement des Conférences budgétaires en vue d’une meilleure élaboration du Projet de loi des finances (PLF) 2023, sur les très hautes instructions du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, et de l’engagement du gouvernement à poursuivre le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dans sa mise en oeuvre ainsi que des recommandations du FMI (Fonds monétaire international).

Se déroulant dans un contexte International marqué par la guerre russo-ukrainienne, ces conférences budgétaires qui se tiennent au ministère du Budget et des Comptes Publics, se dérouleront en deux phases. La première concernera les membres du gouvernement, qui devront se relayer pour présenter au Premier ministre gabonais, Rose Christiane Raponda OSSOUKA, leurs priorités d’investissement.

Ainsi, l’objectif visé par ces conférences est d’améliorer la programmation de l’investissement qui se dérouleront en deux phases. La première du 25 au 29 juillet de l’année en cours par des réunions ministérielles avec les membres du gouvernement autour de la Ministre du budget. Ensuite les experts et techniciens des différents départements ministériels.

Aussi, Il s’agira au cours de ces rencontres techniques de collecter toutes les informations necessaires relatives à l’élaboration du PLF 2023, avant sa transmission au Premier ministre. Et enfin, la présentation du texte devant le parlement en vu de son examen et adoption.

La deuxième phase desdites conférences budgétaires entièrement réservée aux techniciens de chaque ministère, devrait notamment permettre à chaque tutelle de mieux apprécier les dépenses budgétaires 2021-2022, de vérifier la maturité des besoins exprimés afin de mieux préparer les arbitrages budgétaires et de mettre à jour le programme d’investissements publics, tout en leur permettant de disposer d’une base de projets réalistes

En effet, les données macroéconomiques du Gabon tiennent lieu d’une situation économique mondiale globale. Sur cette base, Le gouvernement gabonais a ainsi opté pour une prudence budgétaire pour éviter les incidences de parcours en projetant sur un taux de croissance de l’ordre de 3,2 % contre 2,8 % dans la Loi des finances 2022.

Pour le cas du Ministère de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption dont le ministre a intervenu ce jour en termes de priorité: « le ministère de la promotion de la bonne gouvernance a deux projets prioritaires. Et le premier concerne la mise en place d’une plateforme, pour permettre à chaque citoyen de participer à la lutte contre la corruption en dénonçant », a souligné le ministre Francis Nkea Ndzigue.

En dépit de cette crise mondiale, le gouvernement entend rationaliser le budget d’investissement pour une meilleure prise en compte des préoccupations des populations.