Deux ans seulement après son inauguration par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, l’usine La santĂ© Pharmaceutique situĂ©e Ă  la Zone Économique SpĂ©ciale de Nkok, Ă  27 kilomètres de Libreville est sur le point de cesser ses activitĂ©s. Pour cause, la morositĂ© du marchĂ© du mĂ©dicament et le non-respect des engagements prises par les partenaires multi latĂ©rales de cette entreprise sous le regard de l’État.

Première usine de fabrication des mĂ©dicaments dans la sous-rĂ©gion Afrique centrale, l’usine La santĂ© pharmaceutique de Nkok peine Ă  maintenir le cap. Le constat a Ă©tĂ© fait lundi 26 septembre 2022 Ă  la faveur d’une dĂ©claration de l’ONG santĂ© pour tous qui en a profitĂ© pour interpeller les plus hautes autoritĂ©s du pays en tĂŞte desquelles le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ali Bongo Ondimba Ă  venir Ă  la rescousse de cette usine qui connaĂ®t des difficultĂ©s liĂ©es Ă  l’Ă©coulement des stocks de diffĂ©rents mĂ©dicaments fabriquĂ©s.

En faisant une visite guidée, le constat est triste, des machines en arrêt, des tonnes de médicaments stockés courant vers la date de péremption, alors que dans les hôpitaux et les pharmacies il y a un manque de médicament. Si une décision forte n’est pas prise au sommet de l’Etat pour sauver cette entreprise, elle mettra tout simplement la clef sous le paillasson et migrer sous d’autres cieux.

l’ONG santĂ© pour tous estime que si une dĂ©cision forte n’est pas prise au sommet de l’Etat pour sauver cette entreprise, elle mettra tout simplement la clef sous le paillasson et migrer sous d’autres cieux.

Déclaration du Vice-président de long santé pour tous

DĂ©claration de Jean-Claude Afa’a Vice-prĂ©sident de long santĂ© pour tous@CV

« Face Ă  ce tableau apocalyptique, connu par le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et son ministre de la SantĂ©, Guy Patrick Obiang Ndong, qui visiblement n’arrivent pas Ă  trouver des solutions pĂ©rennes pour favoriser l’épanouissement de cet investissement, nous interpellons le chef de l’Etat lui-mĂŞme, afin de prendre des mesures urgentes pour garantir la viabilitĂ© de cet outil qui avait pour mission de mettre le Gabon Ă  l’abri des rĂ©currentes pĂ©nuries des mĂ©dicaments dans les diffĂ©rentes structures hospitalières et de la forte dĂ©pendance des officines Ă©trangères. » a lancĂ© Jean-Claude Afa’a, vice-prĂ©sident de l’ONG santĂ© pour tous.

« Ne pas le faire serait une manière de valider la mort programmée de cet investissement et démontrerait en filigrane qu’entre la volonté d’attirer les investisseurs et la capacité d’assurer leur survie, existe un grand fossé qui écorne le discours politique et rend les investisseurs de plus en plus septiques » a-t-il poursuivi.

Un cri d’alerte edt donc lancĂ© Ă  l’endroit des pouvoirs publics notamment le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et le ministre de la santĂ© et des affaires sociales le Dr Guy Patrick Obiang Ndong afin que l’usine La santĂ© Pharmaceutique de Nkok soit restaurer au profit des populations.

L’existence de cette entreprise, indiquĂ©e comme Ă©tant la seule usine de fabrication de mĂ©dicaments en Afrique Centrale, venait Ă  permettre au Gabon de se procurer Ă  moindre coĂ»t les mĂ©dicaments et se faire ravitailler Ă  temps pour ne plus connaĂ®tre le phĂ©nomène de manque de mĂ©dicaments dans les diffĂ©rentes structures hospitalières. Qu’est ce qui vient alors assombrir cette belle initiative qui n’a pas eu le temps de faire ses premiers pas au point oĂą deux ans Ă  peine, l’entreprise envisage dĂ©jĂ  plier bagages?

Nous y reviendrons !