La santé n’a pas de prix a-t-on coutume d’entendre. Car, sans la santé point de développement humain et partant de l’humanité. Il faut alors avoir des ressources en bonne santé. Et pour avoir une bonne santé, à côté des infrastructures de pointe, le médicament doit suivre, pour que le kit santé soit complet. C’est dans ce sens que toutes les synergies sont les bienvenues. Pour le grand bonheur des populations. Raison pour laquelle, ce samedi 8 octobre, il y a eu la signature d’une convention de financement entre la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Orabank-Gabon et la société La Santé Pharmaceutique.

Une convention qui permettra à La Santé Pharmaceutique dont certaines folles rumeurs disaient qu’elle était en train de végéter du fait que sa production n’attirait pas beaucoup de monde, en dépit du fait que pour sa mise en place, ladite société a investi plusieurs milliards de francs CFA. Maintenant on découvre que tout cela n’était autre de l’intox. D’autant qu’avec ce financement, c’est pour davantage booster les activités de La Santé Pharmaceutique, qui n’en demandait pas tant, notamment pour ses capacités de production.

La BDEAC fait office de banque prêteuse, quant à Orabank, elle va servir de grand levier dans cette convention de financement au profit de La Santé Pharmaceutique – en qualité de société emprunteuse -, en étant l’institution bancaire attitrée pour ce contrat. Une grande bouffée d’oxygène à La Santé Pharmaceutique. Les trois partenaires ont donc décidé de regarder dans la même direction.

Ce qui, lors de la signature de ladite convention, a fait dire par le Vice-président de la BDEAC, sieur Marcel Ondele, toute sa satisfaction de venir en aide à La Santé Pharmaceutique. « (…). Notre satisfaction est d’autant plus grande et importante qu’il s’agit d’un Projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation de l’économie (PAT 2021-2023) mise en place par le gouvernement de la République Gabonaise afin de répondre aux défis économiques et sociaux tout en tenant compte du contexte post-Covid-19 », a déclaré le Vice-président de la BDEAC. Avant d’ajouter que : « (…). Dans la perspective de contribuer à la matérialisation de cette vision et en adéquation avec les pouvoirs publics, La Santé Pharmaceutique a compartimenté le processus d’installation et de développement de son activité en trois (3) phases dont la première concerne la mise en place de la première unité de production (comprimés, gélules, pommades et sirops). La construction de la deuxième unité de production (glucosés et solutions injectables) correspond à la phase 2. Tandis que la phase 3 consiste à développer les vaccins et la production d’antibiotiques ».

Sieur Marcel Ondele a par la suite énuméré le cadre du financement de son institution dans cette convention : « (…). Il me plaît de rappeler que le coût total du projet est ressorti à FCFA 19,900 milliards, et le schéma de financement prévoit un apport en fonds propres FCF 12,400 millions, soit 62% du coût du projet, un financement de la BDEAC de FCFA 5, 973 millions, soit 30% du coût du projet et un financement de Orabank-Gabon de FCFA 1,500 millions, soit 8%… Cette transaction permet ainsi à la BDEAC de renforcer ses interventions au Gabon qui atteignent à ce jour un montant total de FCFA 529, 811.530 millions, dont FCFA 374, 041 millions en faveur du secteur privé, et FCFA 155,770 millions en faveur du secteur public. (…) ».

Le Vice-président Marcel Ondele n’a pas manqué de féliciter l’aboutissement de ce projet grâce aux « équipes de la BDEAC, La Santé Pharmaceutique et Orabank-Gabon qui ont travaillé ardemment ». Un véritable ouf de soulagement pour la spécialiste des médicaments dans la Zone économique spéciale (ZES) à Nkok, à moins d’une trentaine de bornes de Libreville.

Kevin-aymard Lelengui