À l’occasion de sa rentrée académique 2022-2023, le groupe privé d’enseignement supérieur « Sup de Com », a offert sa leçon inaugurale au corps professoral, aux étudiants et à des invités.

Il s’est agi pour les responsables de cet établissement, de faire connaître à la communauté universitaire et au grand public, l’engagement du Pr Bissielo, enseignant- chercheur, d’à travers ses travaux scientifiques, « repenser le Gabon sous la lumière des Sciences modernes ». Trois axes ont structuré son intervention. Le premier avait trait à l’exégèse de la Sociologie du Travail à travers ses dynamiques multiformes dans les sociétés industrielles et ses incidences au Gabon en particulier et en Afrique centrale en général.

Le Pr A. Bissielo a expliqué à l’assistance les origines de la Sociologie du Travail dans notre sous- région, restituant la portée théorique et épistémologique des contributions des auteurs tels Georges Balandier, Alioum Diop et Laurent Biffot dans l’institutionnalisation de la discipline au Gabon.

Dans un second temps, l’orateur a rappelé, se référant aux formations dispensées par l’institution lui ayant fait l’honneur de venir livrer cette leçon inaugurale, les grands cycles de la production des connaissances dans le domaine de la Sociologie du Travail et des Organisations, ainsi que celui des autres sciences modernes que sont dans le cas d’espèce, les sciences de gestion. D’où la révélation selon laquelle, le nom de Frédéric Taylor est lié à la recherche et aux évolutions constatées dans ce domaine particulier.

Pour le conférencier, l’expertise et l’ancrage dans la société gabonaise son perceptibles à travers les deux dimensions que sont l’analyse des Organisations comme construit social et fonctionnement et l’étude du facteur humain, notamment les comportements des individus et des groupes. Selon lui, ces deux niveaux sont constitutifs à la fois de l’offre de formation et des axes de recherche disponibles au département de Sociologie de l’Université Omar Bongo (UOB) dans les domaines du Management interculturel, de la Gestion des Ressources Humaines, de la Connaissance de l’Administration gabonaise et de celle des grandes entreprises.

Emboitant le pas au Pr A. Bissielo, son collègue, fondateur de l’institution « Sup de Com », Flavien Okoue Metogo, a avancé: « Le message fondamental de ce jour est que nous devons avancer dans l’implémentation des sciences nouvelles, et pour y arriver nous devons avoir une vision commune pour penser grand. Pour cela, nous sommes appelés au partage ». Avant de poursuivre: « Nous sommes satisfaits de la qualité de nos enseignements à travers nos enseignants rompus à la tâche. À Sup de Com, c’est une formation de qualité. Nous mettons chaque année sur le marché du travail des étudiants assez compétents. Le taux d’insertion est de 40 à 50% ».

Fondateur

Flavien Okoue Metogo, Président fondateur du groupe SUP de COM 

La leçon inaugurale s’est achevée sur un rappel sur la permanence des incertitudes de l’environnement au travers des grandes tendances de la société gabonaise dont les dynamiques plurielles sont faites de ruptures et de discontinuités. Reprenant la genèse du concept « Disruption », le Pr Bissielo a par la suite identifié la nature de ces bouleversements tout en dévoilant les perspectives d’avenir et les réelles opportunités que présente le développement massif des technologies de l’information et de la communication. Rappelant aux jeunes étudiants leur obligation de réussir en soutenant la qualité des formations offertes lesquelles permettent à chacun de révéler ses talents et ses aptitudes.