Arnaud Handy N’NANG NGUEMA, Secrétaire Général Adjoint du parti les DÉMOCRATES et Vice Président représentant les partis politiques de l’opposition à la commission d’égal accès aux médias publics à la haut autorité de la Communication, dans un libre propos dénonce le processus de révision de la liste électorale lancé par le ministre de l’Intérieur, celui-ci, dit-il s’est fait « en foulant aux pieds les avis de la classe politique gabonaise et de la société civile. » Procédé qu’il qualifi de « dilatoire »

« Tel est plus ou moins le phrasé qui a conclu la déclaration des partis politiques de l’opposition membres de la PG41 tenu en conférence des présidents le 24 novembre 2022, déclaration dont j’ai eu le privilège d’assister. » 

Quelques questions me taraudent l’esprit au regard de la démarche cavalière entreprise par le ministère de l’intérieur par l’autruchement de son premier responsable le Ministre d’État le veuf Noël Lambert MATHA de lancer le processus de révision de la liste électorale en foulant aux pieds les avis de la classe politique gabonaise et de la société civile.

Face à ce procédé dilatoire qui n’augure nullement des lendemains meilleurs après chaque élection présidentielle, il serait judicieux de se demander à qui incombe la responsabilité ? Est-elle des institutions ou des compatriotes désignés et qui font preuve d’incompétence car ne sachant traduire en acte les recommandations des-dites institutions ?

Il convient de rappeler qu’à la célébration du trentenaire de la cour constitutionnelle, la présidente de ladite institution Marie Madeleine MBORANTSOUO avait invité les partis politiques à une concertation afin de proposer les réformes pour améliorer le système électoral dans notre pays dans le but d’avoir des élections libres, crédibles transparentes et apaisées.

C’est sur cette invite que les partis politiques se sont réunis et ont versé des réflexions dans un mémorandum appelé plaidoyer des réformes du système électoral. Ce document il faut le dire a été déposé au mois d’août à la cour constitutionnelle et le 5 septembre au ministère de l’intérieur reçu par le ministre en personne qui d’ailleurs a rassuré ses hôtes de la prise en compte de ces réformes d’une part et de les associer au processus électoral d’autre part.

Fut un grand étonnement de constater pour le regretter à travers les notes circulaires à l’endroit des gouverneurs de province; à la mairie centrale et ses membres déconcentrés de mettre à disposition leurs locaux pour l’opération de la révision de la liste électorale.
Au delà de cette surprise générale, il faut notifier que l’opération elle même a déjà commencé. Que viserait cette manière de faire? En dépoussiérant cet état de fait il convient de dire que l’objectif recherché est la fraude massive, qui conduira une fois de plus et de trop aux lendemains incertains post-électoral.

Le gouvernement dont le souci premier est de servir ses administrés et non se servir gagnerait à sortir du joug conservatoire à tout prix et par tous les moyens du pourvoir pour un meilleur arrimage au système dit démocratique.

*<<Blanchiment des capitaux ; association en bande organisée ; intelligence avec une puissance étrangère ; transports de marchandises prohibées…>>*

Tels sont les chefs d’accusations à l’endroit du chef l’opposition Gabonaise ancien directeur général des bourses du Gabon; parlementaire ; plusieurs fois ministre de la République et ancien Président de l’Assemblée Nationale. Monsieur *Guy NZOUBA NDAMA* par ailleurs Président parti les démocrates première force politique de l’opposition Gabonaise.

Que nous sert le principe de séparation des pouvoirs si la justice ne peut jouer pleinement son rôle en toute liberté ? Lire la loi, et l’appliquer dans toute sa splendeur.

Que reproche t’on au Président Guy NZOUBA NDAMA ?
le fait de claquer la porte au parti démocratique Gabonais? ;
– le fait de ne céder aux propositions farfelues ?
– le fait de créer sa formation politique ?
– le fait de ventre sa parcelle de terrain à pointe noire ?

Le fait d’avoir contribué à la mise en place d’un système jadis mieux autrefois qu’aujourd’hui ne devrait nullement assujettir l’homme au point de sacrifier sa moralité et ses convictions d’homme d’État prônant pour les développements tout azimut de son pays sur l’autel d’un appétit glouton des deniers publics.

Le Président Guy NZOUBA NDAMA n’est plus à la recherche d’un petit strapontin tel une jeune à la course effrénée de se réaliser dans la vie. Le pouvoir devrait réfléchir plusieurs fois avant d’initier une quelconque proposition à l’endroit de cet homme d’État, dont les états de services sont plutôt créditeurs.

Quoi de plus républicain que démocratique d’avoir des ambitions pour son pays ? Pour avoir accès à la fonction suprême il est tout a fait normal qu’on soit porteur d’une ambition, d’un projet et d’une formation politique au sein de laquelle on y trouverait les personnes qui partagent ta vision; ton ideal et disposées à t’accompagner.

Est-ce un crime de faire une introspection de la gestion du pays et se proposer à la tête la prospection pour améliorer le quotidien des gabonais ?

Il faut le rappeler le pays va à vau l’eau. La santé, l’éducation, le logement, les routes, tout est reliquaire dans ce pays qui d’ailleurs culmine une dette abyssal frisant les 7000milliard.

Où sont les réalisations de cet argent ? Certains compatriotes naturalisés ont eu l’outrecuidance de piller le pays en favorisant la fuite et le blanchiment des capitaux, en se constituant en bande organisée mais qui curieusement, sans honte bue circulent sans être inquiétés à la barbe de nos vaillants magistrats.

Les révélations sur le pillage outrancier des deniers publics des ajeviens et dont les noms des mises en cause sont connus devant les majestueux magistrats sont restées royalement muettes et inaudibles.

Cependant, pour le simple fait, qu’un compatriote ait vendu son terrain en toute légalité et qu’il ait décidé de rentrer au pays avec son argent, argent qui circulerait dans les mains de gabonaises et des gabonais en faisant face aux exigences quotidiennes qui sont les leurs lui vaut tout ce simulacre de procès. *effet qualifié; effet requalifié, assigné à résidence ; interdiction de parole en public…* TOUT ÇA POUR QUOI?

Chers magistrats vous savez pertinemment que votre père, grand père ; grand frère pour certains, le Président Guy NZOUBA NDAMA pour avoir occupé de très hautes fonctions dans notre pays est un féru de la norme; respectueux des textes et des lois qui régissent la libre circulation des personnes et des biens en Zone CEMAC.

Je voudrais donc tout humblement vous inviter à rendre la justice rien que la justice. Ne vous lavez donc pas les mains à la PONCE PILATE aux exigences professionnelles qui sont les vôtres malgré l’assujettissement dont vous faites montre à l’exécutif.

Le monde entier vous regarde et vous attend au pied mûr à la suite que vous donnerez à ce procès.

Liberez le PRÉSIDENT GUY NZOUBA NDAMA et rendez lui son *milliard 190millions*.