Depuis 2015, un litige juridico-financier opposant la société BGFI Bank à l’Etude du notaire Alfred Bongo Ondimba, vient de connaître son épilogue. La décision de justice a été rendue en faveur du notaire.

C’est aucours d’une conférence de presse que l’avocat de l’Etude Alfred Bongo Ondimba,Me Pie Makanga, a rendu public cette décision qui condamne la société BGFI Bank à payer la somme de 1,499milliards de Francs CFA, à titre principal, et celle de 800 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts, et aux depens.Une décision que l’institution bancaire tarde à exécuter.

Selon Me Makanga,la cour d’appel dans son arrêté du 09 Août 2022, a rendu la décision dont le dispositif est le suivant:« vu l’arrêt du 25 , janvier 2022 qui a déclaré recevable en la forme, l’appel interjeté par l’Etude Alfred Bongo Ondimba et confirmé au fond le jugement du 05 janvier 2021,y évoquant dit et juge que la disparition de la somme de 1,499 milliards de francs CFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba incombe à la BGFI ». L’avocat a expliqué que cela voudrait dire que: » s’il y a un voleur, quelqu’un qui a fait disparaitre frauduleusement des sommes d’argent aussi portantes d’un compte, eh, bien c’est la BGFI ! ».

Un hold-up organisé ;

Selon les faits relaté par Me Pie Makanga, l’affaire remonte à 2015, lorsque: » consultant ses comptes et ses relevés bancaires,l’Etude Alfred Bongo Ondimba s’était rendu compte d’une très grande supercherie.Une supercherie qui était manifeste depuis plus de 7ans, et qui faisait apparaître un hold-up,un vol,une disparition de la somme de 1,499 milliards de francs CFA des comptes de l’ETude Alfred Bongo Ondimba « . A la constatation de cette disparition d’argent, Me Alfred Bongo Ondimba a usé de toutes les voies légales possibles, aussi bien amiables que judiciaire,mais s’est malheureusement heurté à ce qu’il qualifie de :« surdité », de la part de la BGFI, qui, à cette époque  » avait estimé que Me Alfred Bongo Ondimba, n’était pas un notaire sérieux ».

Aussi,en depit du verdict final de la cour, BGFI, semble ne pas être en mesure de s’exécuter. Au contraire l’institution bancaire a tenté et c’est son droit le plus absolu, d’empecher l’exécution de cette décision par la cour de cassation qui a rejeté sa demande.

En définitive, cette sortie médiatique de l’Etude de Me Alfred Bongo Ondimba visait donc un double objectif.
Amener la BGFI à pouvoir exécuter en totalité la décision de justice, c’est à dire, payer la somme de 1,499 milliards de francs CFA, qui correspond à la somme disparue des comptes de de de te l’Etude Bongo Ondimba, mais aussi, de rétablir la vérité et laver l’image du notaire de tout soupçon, de toute calomnie et de toute diffamation de la part de la société BGFI.

Joel Tatou