Le Conseil Provincial de la Ngounié qui prépare les travaux du 12ème   Congrès ordinaire du PDG prévu les 23 et 24 décembre 2022 à Libreville a pris fin le 04 décembre 2024. La note d’orientation n°20 portant convocation dudit congrès et signé du Secrétaire Général innove en méthodologie de travail. L’innovation en matière méthodologique requiert la participation de tous en menant la réflexion, dans un premier temps, au niveau local, avant de la terminer, dans un deuxième moment, au niveau national à Libreville. Ainsi chaque chef-lieu des provinces s’est vu confié la tâche d’organiser une première réflexion dont la matrice repose sur le tryptique Renaissance – Unité – Solidarité. Dans la province de la Ngounié, une femme a été le métronome de cette lourde et délicate tâche : Youssouf Evelyne Yvonne Ndemby.

Youssouf Evelyne Yvonne Ndemby, Secrétaire Nationale de la Ngounié durement travaillé  pour la réussite de cet évènement. Pour mettre sur la même table les anciennes et les nouvelles générations qu’un tel forum peut regrouper, elle a su user de tact, d’écoute, de discernement et surtout d’autorité lorsqu’il le fallait. En effet un congrès est toujours le lieu d’intrigues et coups-bas. Elle a su canaliser les conflits qui commençaient à pointer par rapport aux candidatures aux postes de Membre du Conseil National, Membre du Comité Central et tous les autres postes statutaires du parti à l’exemple de ceux de Fédéral et de Secrétaire Départemental.

Flairant que ces enjeux de candidature pouvaient contrarier la réflexion du congrès, elle a imposé à tous de se concentrer sur l’objet premier du congrès à savoir faire des propositions politiques, économiques, sociales, culturelles et environnementales qui serviront de programme politique au parti. Elle a rappelé à tous que le parti, dans sa nouvelle méthodologie, vise à allier les réflexions de la base et du sommet dans un élan participatif pour avoir un programme national dans lequel les populations gabonaises doivent se reconnaitre. Sa ligne de travail durant le congrès était claire : d’abord la réflexion et les candidatures après.

Mais avant d’arriver au congrès, à proprement parler , la Secrétaire Nationale  a su organiser les ressources humaines de la province en créant des commissions dans lesquelles il a fallu placer la personne adaptée à la fonction correspondante. Elle n’a pas hésité à consulter autour d’elle, à sortir son carnet d’adresse mais surtout à faire des ajustements sur place pour remplacer les absents ou replacer dans les commissions les talents en fonction du savoir-faire et du savoir-être des uns et des autres qu’elle a pu déceler séance tenante. En fine observatrice, tel un chef d’entreprise à la recherche de talents pour un meilleur rendement, elle a scruté les stands, les commissions, écouter les uns et les autres pour observer le moindre talent et le placer là où c’était nécessaire.

Sa force de caractère s’est exprimée encore lorsqu’elle n’a pas hésité à réveiller le maire de la ville de Mouila le samedi 03 décembre à 3h du matin afin de faire des photocopies nécessaires et classer les documents qui ont servi de base à la réflexion du Conseil . Et ce, jusqu’à 6 heures du matin.

Un autre élément à mettre à son actif est la synthèse qu’elle a pu faire entre les anciennes et les nouvelles générations du parti. Elle  a consulté  tout le monde avant de décider même si elle  avait à l’esprit les intrigues qui ne manquent pas  d’entourer un tel poste de responsabilité et un tel style de travail. Forte de ce savoir-faire, elle a su mettre sur un même table des hiérarques du parti tels Ngoy Malumbi, Flavien Nzengue Nzoundou, Léon Nzouba, Martin Mabala, Guy bertrand Mapangou et des jeunes tels Pierre Marie Mboula, Aimé Foulnganguy, Maryse Matsanga Mayila épouse Isselmou.

Ce savant dosage a permis d’avoir un congrès qui s’est déroulé dans un climat apaisé aux propositions franches et constructives où les « 3C » voulus par le Professeur Léon Nzouba, à savoir la communication – le consensus – la cohésion, sont venus compléter le tryptique de la note du Secrétaire Général du parti.

A la suite du Conseil Provincial et conformément à la feuille de route n° 135 du parti qui préconise que les candidatures aux postes de Membres du Bureau Politique, de membres du Conseil National et de membre du Comité Central se fassent par consensus, elle a pris son bâton de pélerin pour commencer à sillonner les différents départements de la province pour faire appliquer les instructions de la feuille de route.  Cette dernière  note que pour les membres du bureau politique, les consensus proposeront des membres en fonction de la situation politique et de l’importance démographique des fédérations. En plus les critères, genre, intergénération, géographique, ethnique, rapport résidents non-résidents doivent être respectés. Pour les membres du Conseil National, il faut huit par fédérations, avec entre 30% et 50% de femmes, entre 20%et 30% de jeunes, au moins 10% de résidents la zone géographique de la fédération. Pour les membres du Comité Central il faut quatre par fédérations, avec 30% et 50% de femmes, entre 20 et 30% de jeunes, au moins 30% de résidents dans la zone géographique de la fédération. Les équilibres sociologiques et géographiques doivent être respectés.

Munie de cette directive, cette « dame de fer » a commencé par entamer  une tournée d’évaluation de structures de base du parti à travers la province. Il s’agit de vérifier, dans chaque fédération, si les consignes citées ci-haut ont été appliquées. Selon certaines sources, si ces choix sont laissés aux seuls membres du Bureau Politique, des ambitions personnelles peuvent prendre le pas sur les critères dictés par la hiérarchie. Des nuits de longs couteaux seraient en train de se préparer. Le PDG veut éviter ce genre schéma et pousse, plutôt, à une renaissance dans l’unité et la solidarité. Le parti a besoin de telles personnalités qui parlent peu mais qui œuvrent beaucoup dans son implantation et sa reconnaissance provinciales et, partant, nationales.