La campagne de sensibilisation et de dépistage volontaire anonyme et gratuit du vih en faveur de la jeunesse (jeune fille et du jeune garçon), pour la réussite scolaire avec pour slogan : stop à la course du vih et vigilance ! s’est déroulée ce samedi 10 décembre 2022 au lycée Paul Émane Eyeghe d’oloumi. Initiée par l’association des premiers élèves d’Oloumi et nouvelle génération, elle vise à sensibiliser et encourager la jeunesse scolarisée à l’abstinence. 
L’évènement, en partenariat avec l’association des premiers élèves d’Oloumi et nouvelle génération, APEO et NG, est « une action de prévention à destination des lycéens et lycéennes, autour de la santé sexuelle au sens large », a expliqué une animatrice de l’association.
Pendant deux heures, lycéens et représentants de l’association ont échangé sur les maladies, telles que le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et les Infections sexuellement transmissibles (IST).
Selon Marie Michelle Zwank animatrice au sein de l’association «On indique aux lycéens comment il faut se protéger pour éviter ces maladies. Une fois les bonnes dispositions prises, les intervenants ont évoqué les thèmes de consentement, de plaisir, et d’anatomie.
« On essaye d’avoir une approche positive de la prévention et de donner aux lycéens, qui ont entre 15 et 17 ans, tous les outils pour être autonome et épanoui dans leur vie affective et sexuelle. » a-t-elle précisé.
Répondre aux questions des lycéens pour avoir toutes les clés en main, les adolescents ont suivi les conseils de trois manières différentes. D’abord, il leur a été présenté « De manière scientifique comment se manifeste une ist, phase de complication, comment se faire dépister, inspiré de celui de l’intervention du corps médicale, les conseils de préventions accompagné de la distribution des prospectus, objectif zéro nouvelle infection, zéro discrimination, zéro décès lié au Sida» a indiqué Docteur Barry Diop.
Les grossesses en cascade dans le milieu scolaire ont également interpelé les membres de l’association des premiers élèves d’Oloumi et nouvelle génération. Pour juguler ce phénomène, à travers cette campagne, les jeunes apprenants ont bénéficié des conseils autour de la prévention de la transmission mère-enfant, partant du circuit: consultation prénatales, dépistage(avec son conjoint), bilan pré thérapeutique, prise en charge, accouchement, diagnostic précoce du bébé…, Ainsi, plus de 400 lycéens ont été édifié sur les conséquences des infections sexuellement transmissibles et des maladies sexuellement transmissibles sur le cursus scolaire de la jeune fille et du jeune garçon. 
Nathalie Ngoueyeke Paturault Élisabeth, présidente de l’association des premiers élèves d’Oloumi et nouvelle génération
Les échanges entre les acteurs de la santé maternelle et infantile et les lycéens ont permis lors de cette première étape, de visiter les thématiques telles que le planning familial, les contraceptifs dans le but de contribuer à la réussite du projet «zéro grossesse en milieu scolaire».
«Etre autonome signifie subvenir à ces besoins sans dépendre de quelqu’un, vous êtes les adultes de demain, il est important que vous soyez responsables. Vous devez savoir aussi que l’autonomisation se prépare sur le banc de l’école. C’est là que vous vous donnez les moyens d’atteindre vos objectifs», a déclaré la présidente de l’association des premiers élèves d’Oloumi et nouvelle génération Ngoueyeke Paturault Élisabeth Nathalie, en guise de conseil à ses cadettes.
Pour les animateurs de la séance d’échanges, si la grossesse est un accomplissement dans bien des cas, elle peut constituer un handicap majeur dans certaines situations, surtout quand elles surviennent en milieu scolaire. L’’objectif, « Faire passer des messages, les faire rire et diffuser des spots émouvants pour faire varier le rythme. » Des questions ont été posées sur les grandes thématiques abordées.
