Victime d’un esemble de manœuvres secrètes déloyales, à quelques mois des élections présidentielles, tout serait mis à contribution visant l’affaiblissement du camp du pouvoir par l’instrumentalisation des mouvements d’humeur, des grèves inopportunes ou encore préparer l’opinion nationale pour laisser saper l’image du Gabon. C’est le moins que l’on puisse constater après cette instrumentalisation gratuite, qui n’est rien d’autre qu’une intense cabale de dénigrement au sein du ministère des affaires étrangères.

En effet, c’est décidément un climat de suspicion qui s’est installé dans ce département Ministériel. A peine vient-il d’être reconduit aux prestigieuse fonctions de Ministre des affaires étrangères par le président de la République, lors du dernier remaniement gouvernemental, le chef de la diplomatie gabonaise se verrait déjà être au cœur d’une intense cabale de dénigrement au sein de son département ministériel. Dont les mobiles réels seraient connus des seuls commanditaires et leurs hommes de mains. Dont les réseaux sociaux et les médias à la solde auraient fait leurs choux gras en s’acharnant sur la personne du membre du gouvernement de la manière que le ferait des «charognards» sur une proie sans défense.

Curieusement, dans cette instrumentalisation gratuite, aucune vidéo n’atteste de la violence verbale ou physique du Ministre proliférer à l’endroit du prétendu « syndicaliste ». En réclamant la PSD (Prime de servitude diplomatique) est-ce que c’est tous les agents du Ministère qui devraient en avoir droit alors qu’ils ne sont pas tous des diplomates ? Comment le Ministre empêcherait-il alors le payement d’une prime dont il en serait lui-même bénéficiaire en tant que premier diplomate du pays ?

Pourtant, selon plusieurs éléments concordants en possession, le Ministre aurait simplement demandé aux agents de sécurité en fonction de débarrasser les banderoles, parpaings, déchets et autres que les trois (03) grévistes avaient mis sur les barrières et au parking. « Le Ministre disait que le Ministère n’est pas une porcherie et qu’ils devraient avoir honte de l’image qu’ils donnent du pays aux diplomates qui viennent et que lui n’accepterait pas de voir ça»

, nous aurait précisé certains agents du Ministère des affaires étrangères. Qui est le fleuron de la vitrine du pays.

Sachant que le droit de grève est, certes, reconnu en République gabonaise, toutefois, le principe de revendication ne devrait pas, non plus, empêcher les non-syndiqués d’accéder à leurs lieux de travail ou postes.