Dans sa vision de partage et de l’égalité des chances, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a toujours réaffirmé son engagement à déployer durant la période que couvre la Décennie de la Femme Gabonaise, une politique prioritaire pour l’amélioration et la transformation profonde de la condition de la Femme Gabonaise sur tous les plans, juridique, politique, économique et social. Cet engagement poursuit son bonhomme de chemin et nécessite aujourd’hui d’améliorer l’accès des femmes aux produits et services financiers pour les aider à transformer leur vie.

Dans un plaidoyer, lançant une invite à l’État à stimuler l’inclusion financière des femmes, Gessyska katriona Mengue M’Ella Ekogha sollicite des plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba et  propose « la mise en place un guichet unique dédié à l’inclusion financière et un espace de formation pour l’éducation financière »

Il s’agit d’une tendance positive, mais les dernières recherches montrent que l’amélioration de l’accès ne suffit pas en soi. L’inclusion financière consiste à assurer une utilisation des produits et des services financiers abordables et appropriés qui répondent aux besoins de la population, ainsi qu’un accès
équitable à ceux-ci. Elle est considérée comme un élément clé pour la plupart des objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’ODD 5 (l’égalité des sexes et l’autonomisation
économique des femmes).

Pour Gessyska katriona Mengue M’Ella Ekogha, femme leader, qui n’a cessé de menner ce combat en faveur de l’autonomisation de la femme qu’elle en fait son cheval de bataille, cette dernière estime que « pour réussir à transformer leur vie et leurs moyens de subsistance, les femmes ont besoin de plus qu’un simple accès aux services et aux produits financiers : elles doivent être en mesure d’en tirer parti. » 

Si l’État y met des efforts en matière d’inclusion financière pour vaincre les obstacles à l’accès. Bien qu’il s’agisse d’une première étape importante, les approches axées sur l’accès négligent souvent d’autres facteurs qui sont essentiels à une inclusion financière efficace. Cela peut signifier aider les femmes à accroître leurs connaissances financières afin qu’elles puissent faire une utilisation stratégique des services et des produits financiers.

Cela signifie également qu’il faut tenir compte des obstacles et des normes sociales qui peuvent empêcher les femmes d’exploiter le potentiel de l’inclusion financière pour améliorer leur vie, et y réagir de façon créative.

L’inclusion financière viendra à favoriser l’autonomisation de la Femme, Gabonaise et en son extraordinaire potentiel,« parce que je crois que la sagesse des femmes et filles gabonaises constitue un atout pour construire, préserver et conduire nos familles qui sont les socles de notre peuple ». Dans cette vision selon elle, « L’État peut signer des partenariats Publics-Privés et signer des conventions avec des associations, des banques pour organiser des ateliers de formation » a-t-elle proposé.

Encourager la création de produits et de services novateurs pour les femmes

Notons que au Gabon, de plus en plus de données probantes révèlent les avantages économiques de l’augmentation des services financiers pour les femmes. Cependant, de nombreuses banques, ainsi que d’autres fournisseurs de services, ignorent que les femmes constituent un débouché unique et important.