Dans l’optique de protéger les générations futures contre les méfaits de la drogue, surtout mettre fin à la souffrance d’une jeunesse aux prises avec ce fléo, l’association TABITHA qui œuvre dans la sensibilisation contre la drogue en milieu scolaire a procédé samedi 21 janvier 2023 à Libreville au lancement officiel de ses activités. Cette cérémonie s’est déroulée au siège de la JFD accélérateur de croissance qui accompagne les femmes entrepreneures dans le domaine du Digital, sollicité comme partenaire de l’événement, c’était en présence des représentants, de la Directrice Exécutive de la JFD, des associations de parents d’Elèves, des Chefs d’Etablissements secondaires, des organisations internationales.

Née d’un constat de détresse profonde dans laquelle sont plongés plusieurs jeunes compatriotes et plusieurs familles victimes d’addiction aux drogues et au tabac, c’est à l’exemple de l’ONG Agir pour le Gabon, qui, en 28 ans d’existence, a fait des victoires dans la lutte contre l’alcool et le tabac, que l’association TABITHA a procédé le week-end écoulé à sa sortie officielle. Non à la drogue, Oui à la vie, c’est l’essentiel à retenir de cette nouvelle association qui entend désormais apporter sa contribution à la lutte contre les addictions, une grande cause nationale.

Cette sortie officielle constitue l’aboutissement d’un travail collectif considérable et d’une réflexion profonde entrepris depuis 2021 et qui s’est concrétisé le 13 Novembre 2021 par une Assemblée constituante à l’issue de laquelle est née notre association.

Prononçant son allocution, la présidente de l’association TABITHA, Mme Danfaga épse Youbi Makengui, a salué les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la drogue, elle a encouragé tous les acteurs impliqués dans l’éducation de nos enfants à prendre à bras le corps ce phénomène et le gouvernement à renforcer et à maintenir les brigades scolaires à l’entrée des lycées et collèges sur le territoire national « Il nous reste malgré tout un long chemin à parcourir, et ce n’est qu’en agissant de concert que nous atteindrions notre objectif commun celui de voir nos enfants à l’abris de toute forme d’addiction aux drogues. C’est pour nous ici l’occasion de reconnaitre tous les efforts que le gouvernement fait pour éradiquer ce phénomène », a-t-elle souligné.

Car, il convient de préciser qu’il ne passe plus un seul jour dans notre pays sans qu’on apprenne à travers les réseaux une escalade de violences au sein de nos établissements secondaires, des élèves parfois en tenue scolaire aux abords de nos établissements entrain de fumer, certains sont parfois pris en possession des drogues kobolos chanvre indien, le constat est triste, ces incidents ont même parfois emmenés à des pertes en vie humaine, des familles sont touchées, certains parents sont dans le désarroi et reste impuissant.

Une diplôme de reconnaissance en guise d’un hommage appuyé a été remis au Dr Alphonse Louma, Président d’agir pour le Gabon, en signe d’aveu de ses efforts à l’endroit de la jeunesse gabonaise dans la lutte contre toutes formes d’addiction aux drogues et aux tabac. Sans toutefois oublier le temps, les conseils et le soutien qu’il n’a cessé d’apporter pour l’avancement des activités de l’association, « C’est encore pour moi ici l’occasion de féliciter le Président d’Agir pour le Gabon, qui depuis des années a fait de ce combat son cheval de bataille, le Dr Louma a parcouru le pays pour nous sensibiliser aux effets nuisibles de la drogue et le tabac, c’est conscient du danger permanent qui guette nos enfants que nous avions pris la lourde responsabilités de suivre votre chemin en apportant aussi notre soutien à ce que vous faites » a-t-elle mentionné.

Prenant la parole Dr Louma s’est réjoui d’avoir été choisi comme parrain de ladite association, tout en encourageant la vision qu’elle porte pour éradiquer ce phénomène qui prend de plus en plus de l’empleur dans notre pays. Il a par la suite dressé un bilan du quart de siècle de lutte contre l’addiction à toutes les drogues illicites. Selon ce lui, malgré les railleries et les quolibets des adeptes de Bacchus et de certaines personnes ayant des intérêts dans les industries de cigarettes et de l’alcool, plusieurs vies humaines ont été sauvées en parlant inlassablement de la drogue. Il a mis l’accent sur « l’importance de la participation de tous les acteurs de la société civile à la lutte contre la consommation de la drogue en milieu de jeunes. Aussi, interpelé les parents à s’impliquer dans le suivi des enfants ».

Il a également saisi cette occasion pour adresser ses félicitations à l’office centrale de lutte antidrogue (OCLAD), un service spécialisé de la police qui, depuis plus de trois décennies, fait un travail remarquable dans la traque des dealers et autres trafiquants de stupéfiants dans notre pays. « Cet organisme fait un travail énorme dans des conditions souvent difficiles. Bien entendu, il n’y a pas que nos policiers qui sont à la traque des contrebandiers et des stupéfiants. Il y a la douane et la gendarmerie qui sont aussi à saluer dans ce combat contre le trafic illicite des stupéfiants dans notre pays », a-t-il salué.

Les intervenants, notamment le représentant des parents d’élèves, du corps enseignant ont
souligné que la contribution de tous dans la sensibilisation, la prévention contre la drogue en milieu scolaire est capitale, ceci devrait se faire dans le cadre de la politique visant à instaurer des bases participatives pour la prise de décisions par l’ensemble des représentants de la société civile. Il ont également abordé la consolidation de toutes les formes de coordination entre les différents secteurs pour cibler le plus grands nombre d’écoliers et les sensibiliser aux dangers de la drogue.

De nos jours, la consommation des drogues par les jeunes est désormais centrée sur les psychotropes par rapport aux autres types de drogue.

Il y’a donc urgence à l’exemple de…. mettre l’accent sur « l’impératif renforcement et la  consolidation de la création » de structures spécialisés pour la prise en charge des toxicomanes, et le traitement, la prévention et la recherche sur les dépendances à l’alcool et aux drogues, ce, dans l’objectif d’appuyer les opportunités de leur réintégration dans la société. L’exemple de la « Clinique Alia & Zéida Louma Eyougha (CAZE)», située non loin de la gaboprix d’Ozangué.

L’association compte sillonner dans les tous prochains jours plusieurs établissements éducatifs et centres de formation professionnelle à travers le pays pour une série d’activités de sensibilisation et de prévention contre la drogue en milieu scolaire.

Présentation du bureau de l’association TABITHA.

Le bureau exécutif de l’association TABITHA se compose comme suit :

Président : Madame Danfaga Epse YOUBI Makengui

Vice-Président : YOUBI MAKENGUI Klozeth

Secrétaire : SOBA MOUDEMBA Yannick

Secrétaire Adjoint :
Trésorier : GODJOU Edmond

Trésorier Adjoint : YOUBI POPOBA Line Sandra

De deux conseillères YOUBI TABITHA

VICTOIRE et YOUBI EMUNAH JULIA