Les autorités gouvernementales ne laissent aucun domaine d’activité pouvant participer à la lutte contre le chômage des jeunes. Les activités que l’on pensait marginales intéressent le gouvernement qui tient à ce que les jeunes en quête d’un emploi puissent trouver leur pitance. Et l’écaillage de poisson dans différents endroits du Grand Libreville est pris très au sérieux.

A preuve, le lancement de la formation des professionnels gabonais le domaine de l’écaillage du poisson, par le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, lundi 23 janvier.

Nouveau département à peine créé, que celui-ci n’a pas traîné pour être utile. L’organisation de la formation des professionnels de l’écaillage est la preuve que dans les autorités publiques ont pris la mesure de la situation dans ce domaine que l’on pensait quelque peu artisanale. Afin de mieux outiller ceux qui s’adonnent à cette activité, cette formation tombe donc à pic.

A cet effet, et lançant ladite formation, le ministre de tutelle, Pascal Houangni Ambourouet a déclaré : « (…). La recherche du plein-emploi telle que théorisée par une diversité de courants idéologiques, suppose plusieurs facteurs comme nous le rappelle John Maynard Keynes, pour qui le ‘‘plein emploi est l’absence de chômage volontaire’’. C’est-à-dire un chômage qui trouve son origine dans l’insuffisance de la demande de biens ». Et « en ligne avec cette philosophie économiste et humaniste », le président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a toujours affirmé pour les Gabonais son objectifs du plein emploi comme une absolue priorité. (…) ».

Pour cette formation, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime de remercier « (…). L’ensemble des partenaires notamment le Japon qui nous a fait don de ce magnifique outil de travail qui est le CAPAL et les administrations associées pour leur présence contributive à la réussite de cet événement. Mention spéciale à l’entreprise citoyenne CECA-Gadis pour son assistance technique, qui rend possible l’activité de ce jour et manifeste son engagement à être au service du développement inclusif ».

Il faut savoir que la formation à donner à ces écailleurs professionnels se résume au « traitement du poisson », entre autres : « écailler, vider ; entier, faire la découpe, lever des filets ; darne ; brochettes ; boulettes ; rôti ; carpaccio (poisson congelé et filet de poisson congelé)… ».

K-aymard Lelengui